Recrutement contractuel: après l’enseignement, les communes

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Revue de presseKiosque360. En dépit des polémiques qu’il avait provoquées dans le secteur de l’enseignement, le recrutement contractuel sera bientôt appliqué dans les collectivités territoriales. Par cette formule, le gouvernement compte mettre des ressources humaines qualifiées à la disposition des communes.

Le 24/01/2018 à 21h17

Dans le cadre des réformes structurelles visant à la consolidation de la gouvernance territoriale, le gouvernement compte mettre à la disposition des collectivités territoriales des ressources humaines qualifiées, dans le but de pallier aux lacunes de l’administration. Cela se fera à travers la dynamisation des mécanismes de déploiement des fonctionnaires et le recrutement contractuel.

L’annonce en a été faite par le chef du gouvernement, Saâd-Eddine El Othmani, à la Chambre des conseillers, à l’occasion de la séance mensuelle consacrée à la politique générale, sur le thème de «La gouvernance territoriale et ses impacts sur le développement local».

Le quotidien Akhbar Al Yaoum, qui se penche sur ce sujet dans son édition de ce jeudi 25 janvier, précise que la formule de déploiement des fonctionnaires permettra aux communes de bénéficier des compétences d’autres départements ministériels. Ainsi, une affectation sur demande sera effectuée pour une durée de trois ans renouvelable, avec une possibilité d’intégration définitive au sein de l’administration territoriale servie.

Dans la même lignée, poursuit le quotidien, le gouvernement consacre désormais ses travaux à la mise en place du cadre procédural des programmes de la formation continue au profit des élus et des fonctionnaires des régions. Le but étant de développer leurs compétences et leurs capacités dans les différents domaines touchant à la gestion de la chose publique. Le chef du gouvernement a également fait savoir que le projet de la charte de décentralisation, qui devrait être adopté incessamment, vise à organiser l’intervention de l’Etat aux niveaux régional et territorial, en attribuant aux services régionaux déconcentrés plusieurs prérogatives, dont la contribution à l’élaboration du plan d’action de l’Etat au niveau régional, l’animation des activités des services déconcentrés dans les provinces et préfectures, l’accompagnement des collectivités territoriales dans l’élaboration du programme de développement régional et le schéma régional d’aménagement du territoire.

Par Mohamed Younsi
Le 24/01/2018 à 21h17