Région de Guelmim-Oued Noun: voici le deal (presque final) pour porter Mbarka Bouaida à la présidence

Le360

Les tractations sont toujours en cours pour finaliser un accord entre tous les acteurs politiques et sceller le déblocage du conseil de la région de Guelmim-Oued Noun. Mbarka Bouaida est la principale candidate dans la course. Des «lots de consolation» iront aux autres partis.

Le 14/06/2019 à 11h50

Les évènements s’accélèrent pour débloquer le conseil régional de Guelmim-Oued Noun, dont les décisions ont été gelées sur décision du ministère de l’Intérieur depuis plus d’un an. 

La démission de Abderrahim Bouaida (RNI) étant acquise depuis hier, jeudi 13 juin, les différents protagonistes ont repris leurs réunions pour mettre la touche finale au deal qui va porter Mbarka Bouaida à la présidence. Selon nos sources, le scénario prévu serait comme suit: le poste de premier-vice président devrait aller au PAM, les 4 postes suivants à l’opposition, alors que le 6e reviendrait à la majorité.

Les protagonistes devront aussi se mettre d’accord sur celles ou ceux qui occuperont le poste d’assesseur et d’assesseur-adjoint ainsi que les présidences des commissions régionales. 

«Nous sommes en train de tout finaliser et les choses ne se passent pas dans cette sérénité que nous souhaitions», avoue un membre du conseil, sous le sceau de l’anonymat, qui qualifie la situation de «très sensible».

En clair, chaque parti (voir infographie) ne désire pas partir les mains vides, tout particulièrement l’USFP qui, avec 12 sièges sur 39, faisait et défaisait les majorités. Son leader, Abdelouahab Belfqih, «ne lâche jamais rien aussi facilement», explique à ce sujet notre interlocuteur. Ce qui est presque acquis, en revanche, c'est que le conseil de cette région redémarrera avec une réelle mise à l’écart du PJD (5 sièges).

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Ce vendredi 14 juin, nous apprenons que Mbarka Bouaida n’a pas encore demandé à être relevée de ses fonctions de secrétaire d’Etat, étant donné qu’elle n’a pas le droit, selon la loi, d’être présidente d’une région et membre du gouvernement en même temps.

«C’est encore prématuré», apprend-on au conseil région de Guelmim-Oued Noun. 

«Il faut attendre les prochains jours et la date que fixera le ministère de l’Intérieur pour convoquer une session dédiée à l’élection d’un nouveau bureau régional», affirment nos sources. 

Par Mohammed Boudarham
Le 14/06/2019 à 11h50