Rentrée parlementaire: des députés pris de court par la ponctualité royale

DR

Revue de presseKiosque360. Plusieurs parlementaires, arrivés en retard au Parlement pour la séance inaugurale de l’année législative, ont été interdits d’accès à l’hémicycle. Ils ont dû suivre le discours royal à la télévision.

Le 15/10/2018 à 19h26

Comment justifier l’arrivée tardive de plusieurs parlementaires à la séance d’ouverture de la session d’automne, inaugurée par le traditionnel discours royal? C'est une question que l'on peut légitimement se poser, à la lecture des faits rapportés par Assabah dans son édition de ce mardi 16 octobre. En effet, affirme le journal arabophone, plusieurs personnalités, pour la plupart des parlementaires, n’ont pu suivre le discours royal au sein même de l’hémicycle, les services de la sécurité royale les ayant tout simplement priés de rebrousser chemin. El Othmani, suivi quelques instants plus tard par Ramid, aurait cependant réussi, semble-t-il, à se faufiler à l’intérieur de la grande salle, et ce pendant la récitation du Coran, précise le journal. Les autres retardataires ont suivi le discours royal sur des écrans de télévision, dans une salle voisine.

Privés de participer à cette séance solennelle suite à ce que la presse a qualifié de «faute protocolaire», les retardataires ont réagi en accusant les services administratifs du Parlement de «ne les avoir pas prévenus à temps», déclare au journal une source parlementaire. Les élus ont été privés d'accès dès 17 heures, heure qui coïncidait avec l’arrivée du roi. Mais, sans doute habitués à être prévenus avec une large marge d’avance, ils ont été pris de court par la précision qui a marqué le déroulement du programme royal en ce jour d’ouverture de l’année législative, poursuit le journal. Et ils ont eu beau se précipiter en apprenant l’arrivée du souverain, ils n'ont pu échapper à la mesure d’interdiction d'entrée imposée aux retardataires. Les sources d’Assabah n’excluent pas l’ouverture d’une enquête pour établir les responsabilités et prendre les mesures qui s’imposent.

Par Said Fathallah
Le 15/10/2018 à 19h26