Révolte à Tindouf: la répression barbare des civils sans défense fait couler sang, larmes et... de l'encre

Photo des chars déployés par le polisario autour des manifestants. 

Photo des chars déployés par le polisario autour des manifestants.  . DR

L'Initiative sahraouie pour le changement, mouvement opposé à la direction du polisario, dénonce, via un communiqué, le recours du polisario à des moyens militaires (dont des chars!), pour réprimer les manifestants en sit-in illimité pour demander la levée du siège renforcé autour de Tindouf.

Le 30/04/2019 à 14h58

L'intervention armée des milices séparatistes, samedi 27 avril, près de Rabouni, fait couler de l'encre et... des larmes. Dans un communiqué, l'Initiative sahraouie pour le changement, mouvement opposé à la direction du polisario, dénonce "un précédent" dans le chapitre répressif des manifestations pacifiques par les nervis surarmés du front polisario. "C'est la première fois que le polisario a recours à des moyens létaux pour disperser les manifestants", relève avec étonnement la coordination de ce mouvement, qui dénonce par la même occasion "la politique de l'autruche" suivie par la centrale séparatiste, conduite par le tortionnaire Brahim Ghali. 

"Nous dénonçons avec force l'arrogance et l'irresponsabilité avec laquelle la direction du polisario traite les revendications pacifiques des manifestants", indique le communiqué dudit mouvement opposé, relevant que cette escalade répressive est intervenue alors que le Conseil de sécurité s'apprêtait à voter une nouvelle résolution sur le Sahara. 

Pour rappel, un sit-in observé samedi 27 avril à Rabouni, à mi-chemin entre le siège du soi-disant "minsitère de l'intérieur" et celui du "secrétariat national du polisario", a dégénéré en violents affrontements entre les manifestants, notamment des jeunes, et les Robocops surarmés séparatistes, accourus sur les lieux à bord de blindés, entre autres véhicules militaires! 

Cette intervention musclée a fait plusieurs blessés parmi les civils sans défense, dont certains se trouvent "dans un état critique", déplore le mouvement opposé, attribuant au polisario la responsabilité de cette dérive répressive. 

Par M'Hamed Hamrouch
Le 30/04/2019 à 14h58