RNI, USFP, UC..., après la bataille électorale, des partis politiques préparent leurs congrès nationaux

Le Conseil national de l'USFP, réuni samedi 3 février à Rabat.

Le Conseil national de l'USFP, réuni samedi 3 février à Rabat. . DR

Revue de presseKiosque360. Après les élections du 8 septembre, plusieurs formations préparent désormais leurs congrès ordinaires, en vue de se conformer à la loi organique relative aux partis politiques.

Le 09/11/2021 à 21h17

Exit la bataille électorale, place désormais à la bataille organisationnelle. Après les différents scrutins du 8 septembre, plusieurs partis politiques s’apprêtent à tenir leurs congrès nationaux dans les délais réglementaires, pour rester conforme à la loi organique relative aux partis politiques. Celle-ci dispose que les formations politiques doivent renouveler leurs structures toutes les quatre années.

Dans sa livraison du 10 novembre, Al Ahdath Al Maghribia consacre un article aux préparatifs des partis politiques pour tenir leurs congrès nationaux après les élections du 8 septembre. Alors que le PJD a tenu les 30 et 31 octobre derniers son congrès extraordinaire, marqué par le retour d’Abdelilah Benkirane, d’autres formations politiques devraient lui emboîter le pas.

C’est le cas par exemple de l’Union socialiste des forces populaires (USFP). Le Conseil national du parti de la rose se réunira le 20 novembre prochain, pour décider notamment de la date du Congrès ordinaire. Le bureau politique de la formation a proposé le 29 janvier pour tenir le 11e congrès de son histoire. La date proposée n’est pas anodine, tant elle coïncide avec la commémoration du 62e anniversaire du parti issu d’une scission avec l’Union nationale des forces populaires (UNFP) née en 1959.

Le congrès de l’USFP devrait élire un nouveau premier secrétaire pour succéder à Driss Lachgar. Celui-ci dirige le parti de la rose depuis 2012 suite à deux mandats successifs. En octobre dernier, l’ancien ministre avait déclaré qu’il n’avait aucune intention de briguer un troisième mandat.

Le Rassemblement national des indépendants (RNI) devrait lui aussi tenir son congrès ordinaire. Le parti du Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a déjà fixé le mois de mars 2022 pour organiser ce rendez-vous. Sauf surprise, le président du parti de la colombe élu en 2016 devrait rempiler pour un deuxième mandat.

L’Union constitutionnelle (UC) devrait, elle aussi, tenir (enfin!) son congrès, reporté sine die plusieurs fois, malgré les multiples appels de ses militants. Le secrétaire général de l’UC, Mohamed Sajid, avait déclaré en mars dernier que le congrès sera organisé après les échéances électorales.

Par Khalil Rachdi
Le 09/11/2021 à 21h17