Sahara: la cinglante gifle du Royaume-Uni au tandem Alger-Polisario

Alistair Burt, ministre britannique chargé du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord.

Alistair Burt, ministre britannique chargé du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. . DR

Le gouvernement britannique «ne considère pas le Sahara occidental comme un territoire occupé», a précisé le ministre britannique chargé du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, Alistair Burt, au Parlement britannique.

Le 24/04/2018 à 12h17

On en sait un peu plus sur la position du Royaume-Uni sur le conflit au Sahara. Et c’est le ministre chargé du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, Alistair Burt, qui vient d’annoncer la couleur au cœur du Parlement britannique. «Le gouvernement britannique ne considère pas le Sahara comme un territoire occupé», a affirmé clairement le ministre Alistair Burt, en réponse à la question du député travailliste Steve McCabe qui évoquait «l'extraction des ressources naturelles au Sahara».

Après avoir battu en brèche l’allégation du tandem Alger-Polisario, prétendant que le Sahara serait «un territoire occupé», le ministre britannique a relevé néanmoins que «le statut du Sahara est indéterminé». Un constat recevable dans la mesure où le conflit est en effet en cours de traitement par l’ONU en vue d’y trouver une solution politique réaliste et réalisable.

"J'ai discuté avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, en janvier, de la volonté du Royaume-Uni de trouver une solution durable et mutuellement acceptable au différend sur le Sahara occidental qui prévoit l'autodétermination de la population du territoire", a déclaré à cet effet Alistair Burt.

"Nous nous attendons à ce que toutes les parties au Sahara occidental, y compris des entreprises, mènent leurs activités conformément au droit international, dans le respect des intérêts du peuple du Sahara occidental", a-t-il précisé.

Une attente satisfaite par le Maroc vis-à-vis de sa population saharienne, comme l’a bel et bien attesté une commission technique dépêchée dernièrement par l’UE dans les provinces sahariennes pour s’assurer que les revenus de l’accord de pêche profitent à nos concitoyens du Sud.

Par M'Hamed Hamrouch
Le 24/04/2018 à 12h17