Sahara marocain: un nouveau coup dur pour le Polisario

Dragline (engin d'excavation) de la mine de phosphates à ciel ouvert de Boucraâ, qui appartient au bassin phosphaté de Oued Ed-Dahab, l'un des quatre du genre au Maroc. Phosboucraâ, filiale OCP dans la région, y emploie près de 2.200 personnes, dont 70% sont du Sahara.
 

Dragline (engin d'excavation) de la mine de phosphates à ciel ouvert de Boucraâ, qui appartient au bassin phosphaté de Oued Ed-Dahab, l'un des quatre du genre au Maroc. Phosboucraâ, filiale OCP dans la région, y emploie près de 2.200 personnes, dont 70% sont du Sahara.   . DR

Revue de presseKiosque360. Les sociétés néo-zélandaises, clientes de la société Phosboucraa, viennent d’asséner un coup dur au Polisario sur le dossier des ressources naturelles en provenance du Sahara marocain. Elles suivent sur cette voie l’Union européenne et le Congrès américain.

Le 15/05/2020 à 18h22

Après l’Europe, les Amériques et l’Afrique, c’est en Océanie que le Polisario, qui jouait sur l’éloignement de cette contrée, vient de perdre une bataille juridique et diplomatique.

Selon le quotidien Al Ahdath Al Maghribia du 15 mai, la représentante du Polisario en Australie et Nouvelle-Zélande avait saisi la justice de ce dernier pays pour contester à ses sociétés le droit d’importer du phosphate à partir du Sahara marocain. Cette action en justice, qui vise à mettre fin aux importations néo-zélandaises de phosphate marocain, a été introduite le mois dernier. Elle prétend ainsi que la Caisse de retraite néo-zélandaise, qui investit dans les importations de phosphate à partir du Maroc, est en train de soutenir politiquement le Royaume dans son conflit factice avec le Polisario.

Sauf que l’Association néo-zélandaise des producteurs d’engrais vient de sortir un communiqué officiel pour prouver, devant la justice d’Auckland, que les contrats signés avec la société marocaine de Phosboucraa profitent bien au développement du Sahara et aux populations locales.

Mieux, les clients néo-zélandais du Maroc ont ajouté qu’ils ne sont pas les seuls acheteurs du phosphate marocain, mais que le monde entier s’y approvisionne, en plein respect du droit international et des règles du commerce international. Elle a aussi rappelé que les contrats signés avec le Maroc sont les mêmes que ceux signés avec le royaume par l’Union européenne en matière de pêche et d’agriculture, en total respect de la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de ses territoires.

Al Ahdath rappelle que cette tentative stérile du Polisario a finalement connu le même sort que celles initiées sous la houlette des lobbys grassement payés par l’Algérie pour contrer les accords de pêche et agricoles entre l’Union européenne et le Maroc. Malgré les pressions de ces lobbys sur la justice et le parlement européens, ces accords furent finalement signés, sans la moindre distinction entre nord et sud du Maroc.

Pour sa part, le Congrès américain avait récemment refusé un projet de loi présenté par un lobby anti-marocain qui tentait, par ce stratagème, d’exclure le Sahara marocain des aides américaines octroyées annuellement au Royaume. L’objectif de cette vaine tentative était d’insinuer que les Etats-Unis ne reconnaissent pas la marocanité du Sahara. Un nouvel échec cuisant qui, selon Al Ahdath, a mis à mal les dirigeants du Polisario, et particulièrement leur représentant auprès de l’ONU, qui dit ne plus avoir confiance même en cette dernière institution.

Par Mohamed Deychillaoui
Le 15/05/2020 à 18h22