Sahara marocain: une énième débâcle du Polisario, cette fois en Nouvelle-Zélande

Le siège de la Haute cour de Nouvelle-Zélande.

Le siège de la Haute cour de Nouvelle-Zélande. . DR

Les séparatistes du Polisario et leur sponsor algérien viennent de subir une cuisante défaite en Nouvelle-Zélande. La Haute cour de ce pays les a déboutés dans leur recours pour "importations illégales" de phosphates à partir des provinces sahariennes marocaines.

Le 17/03/2021 à 17h22

La Haute cour de la Nouvelle-Zélande a ainsi rendu, le 15 mars 2021, sa décision au sujet de la demande de procédure d'examen judiciaire, engagée par le Polisario contre le fonds souverain de pension New Zealand Superannuation Fund.

Le tribunal, plus haute instance judiciaire de ce pays, a ainsi souligné dans son verdict que "l'autorité décisionnelle du Fonds en matière d'investissement, lui était conférée par la loi et qu'il dispose, de ce fait, d'un pouvoir discrétionnaire en la matière".

La Cour a ainsi conclu qu'il n'était "pas de son ressort d'intervenir ou d'interférer avec ces décisions". Il s'agit là, selon les observateurs, d'une défaite "retentissante" pour les relais du Polisario en Nouvelle-Zélande qui ont investi énormément d'espoirs et d'efforts sur une décision de la Cour.

Il faut rappeler que les séparatiste avaient engagé, en partenariat avec le régime militaire algérien, en mars 2020, une action en justice devant la Haute cour de ce pays contre le New Zealand Superannuation Fund (NZSF). Les séparatistes accusaient ce fonds souverain d’investir "dans les importations de phosphates extraits et importés illégalement des territoires occupés du Sahara".

C'est la troisième fois que les séparatistes subissent le même échec après ceux en Afrique du sud et au Panama.

Pour rappel, le "New Zealand Superannuation Fund" est un instrument d'épargne du gouvernement néo-zélandais créé pour soutenir les pensions de retraite. Sa valeur est supérieure à 44,5 milliards de dollars. Ce fonds est membre du Forum international des fonds souverains et adhère aux Principes de Santiago sur les meilleures pratiques en matière de gestion des fonds souverains.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 17/03/2021 à 17h22