Sahara. Participation d'Alger au processus de Genève: le Conseil de sécurité persiste et signe

Le ministre algérien des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel. 

Le ministre algérien des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel.  . DR

Dans une Déclaration à la presse, adoptée au lendemain du briefing de Horst Köhler, le 29 janvier, le Conseil de sécurité s’est félicité que l’Algérie, partie principale au conflit du Sahara, ait participé aux premiers pourparlers de Genève, au même titre que le Maroc, la Mauritanie et le Polisario.

Le 01/02/2019 à 15h43

Alger confirmée au tour de table initié par l’Envoyé personnel du SG de l’ONU, Horst Köhler, au tout début de décembre 2018 à Genève. Dans une Déclaration à la presse, adoptée hier jeudi et lue par son président pour le mois de janvier, José Singer Weisinger (République dominicaine), le Conseil de sécurité affirme «accueillir favorablement la participation du Maroc, du polisario, de l’Algérie et de la Mauritanie aux discussions de la table ronde initiale tenue les 5 et 6 décembre 2018».

Cette Déclaration, qui s’inscrit en droite ligne de la résolution 2440, adoptée le 31 octobre 2018, enterre ainsi définitivement l'ancien format "2+2", mettant d'un côté le Maroc et le polisario, en tant que "belligérants", et de l'autre, l'Algérie et la Mauritanie, en tant que "pays observateurs".

L’Algérie, qui a été citée à trois reprises dans la résolution 2440, est ainsi de facto partie prenante dans le processus politique, jusqu’à son aboutissement. Elle ne peut plus se soustraire à sa responsabilité dans la genèse et l’entretien du conflit, ni à l’engagement désormais formalisé par le Conseil de sécurité, en tant que partie dans le processus initié par Horst Köhler, dans le cadre des efforts de l’ONU pour trouver une solution au différend régional sur la base du compromis, du réalisme et du pragmatisme. 

Par M'Hamed Hamrouch
Le 01/02/2019 à 15h43