Sahara: une ONG britannique «choquée» par les dérapages de Ban Ki-Moon

Tanya Warburg, présidente de "Freedom for All", aux côtés du président du conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes (Corcas), Khallihenna Ould Errachid.

Tanya Warburg, présidente de Freedom for All, aux côtés du président du conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes (Corcas), Khallihenna Ould Errachid. . dr

L’ONG britannique «Freedom for All» a exprimé, par la voix de sa présidente Tanya Warburg, son choc face aux propos scandaleux du SG de l’ONU, lors de son équipée hasardeuse samedi dernier à Tindouf, en les qualifiant d’"inacceptables".

Le 12/03/2016 à 12h58

Le séisme provoqué par les déclarations irresponsables du SG de l’ONU à Tindouf provoque des répliques dans le milieu associatif international. L’ONG britannique «Freedom for All» s’est dite «choquée» par ces déclarations indignes d’un responsable onusien tenu par une obligation de neutralité et d’objectivité risquant de mettre en danger le processus de pourparlers engagés en 2007 à Manhasset, New-York, sous l’égide de l’ONU, sur la base de l’offre marocaine d’autonomie.

«Le dérapage flagrant de Ban Ki-moon et sa prise de position constituent une violation des principes de l’ONU et sapent les efforts engagés pour parvenir à une solution politique au différend régional autour du Sahara marocain», a précisé la présidente de cette ONG.

«Les provinces du sud font partie intégrante du territoire marocain depuis des siècles», a-t-elle clarifié, soulignant que la population du Sahara prête allégeance aux sultans alaouites depuis des siècles.

Le SG de l’ONU aurait mieux fait de s’intéresser aux violations systématiques des droits de l’Homme perpétrés au quotidien et en toute impunité sur le sol algérien à Tindouf, a fustigé la présidente de «Freedom for All».

Mais ce n’est pas de cette oreille que l’entend le monsieur ONU qui, à l’opposé de ses prédécesseurs, a fait entorse au principe consacré de neutralité pour se hasarder à des déclarations le moins que l’on puisse dire irresponsables et indignes du poste et de la confiance que lui a fait la communauté internationale.

Par Ziad Alami
Le 12/03/2016 à 12h58