Sahara: une ONG britannique s'indigne de la désignation d'un "fugitif de la justice espagnole" à la tête du Polisario

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Une ONG britannique a dénoncé la désignation de Brahim Ghali, un "fugitif de la justice espagnole" à la tête d'une entité fantomatique à la solde d'Alger.

Le 12/07/2016 à 07h01

La désignation d'un candidat unique à travers une mascarade électorale en l’absence totale des voix d'opposition et avec un score digne des dictatures constitue une honte, a estimé Veronica Jane Bahaijoub, présidente d'une ONG britannique et experte des questions maghrébines.

Cela montre bel et bien l'absence de tout processus démocratique et confirme la mainmise du pouvoir algérien sur le polisario, a-t-elle précisé dans une déclaration relayée par la MAP, dénonçant les manoeuvres et les tentatives des mercenaires de dissimuler les profondes dissensions dans leur mouvement et le calvaire que continue de subir les milliers de familles séquestrées dans les camps de la honte à Tindouf.

Les autorités algériennes instrumentalisent la mascarade électorale de Brahim Ghali pour servir leurs propres intérêts et détourner l'attention du peuple algérien de la crise politique qui s'aggrave de jour en jour en Algérie, a ajouté Mme Jane dont l’ONG s’intéresse à la situation des réfugiés et aux questions familiales.

Et d'ajouter que face aux complots attentatoires et aux menaces de recourir aux armes, le Maroc poursuit dans la sérénité la marche de construction et de développement socioéconomique de ses provinces du Sud dans le cadre d'une approche participative et de démocratie.

A rappeler que le député britannique Daniel Robert Kawczynski a qualifié la semaine dernière le polisario d'"organisation terroriste".

Lors d’une rencontre organisée au Parlement britannique, à l’occasion de la présentation du livre "Morocco’s War on Terrorism", le député conservateur a dénoncé "les velléités séparatistes stériles et l’approche intransigeante des sécessionnistes", qui constituent "un facteur de déstabilisation dans la région" et qu’il faut combattre par tous les moyens.

Le 12/07/2016 à 07h01