Sahara: voici la date de la nouvelle tournée régionale de Horst Köhler

L’information a été ébruitée et confirmée par des sources diplomatiques, à l’issue de l’exposé donné hier mardi 29 janvier par l’Envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara, Horst Köhler, pour briefer les Quinze membres du Conseil de sécurité sur les derniers développements concernant le différend régional créé autour du Sahara.

L’émissaire onusien, dont les efforts ont à nouveau été salués et soutenus par l’instance décisive de l’ONU, serait attendu mi-février chez les quatre protagonistes concernés par le conflit, notamment Alger, partie principale au conflit inventé de toutes pièces autour des provinces sahariennes marocaines.

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Une source diplomatique marocaine contactée ce matin par le360 a affirmé ne pas être mesure de dévoiler la date de la prochaine escale marocaine du médiateur onusien, pas plus d’ailleurs que les autres escales prévues à Alger, Nouakchott et Tindouf.

Les déclarations recueillies auprès des ambassadeurs des pays membres du CS, hier mardi, à l’issue du briefing, -le premier après les pourparlers quadripartites tenus, les 5 et 6 décembre dernier, à Genève-, ont été unanimes à affirmer que le terrain est désormais propice à la tenue d’un deuxième round de pourparlers, dans la capitale suisse.

Il n’en demeure pas moins que la partie adverse tente de perturber le «bon environnement» -ainsi l’ambiance du briefing a-t-elle été qualifiée par l’ambassadeur représentant permanent de la France auprès de l’ONU, François Delattre-, en ressassant ses vieux-nouveaux couplets fossilisés genre: «libération des détenus sahraouis», «monitoring des droits de l’homme au Sahara»...!

En resservant pareils classiques, la partie ennemie vise en effet à détourner le processus de son véritable objectif, soit la recherche d’une solution au conflit basée sur l’esprit de compromis, le réalisme et le pragmatisme. Ces classiques jurent de manière flagrante avec la nouvelle dynamique que connaît le dossier, insufflée du côté aussi bien de New York que de Bruxelles, qui a administré dernièrement une cinglante gifle au tandem Alger-polisario en adoptant, le 16 janvier dernier, à l’écrasante majorité du Parlement européen (440 pour, 167 contre-, le nouvel Accord agricole Maroc-UE, y incluant les provinces sahariennes du royaume.