Services français: "Il était impensable pour les habitants de Tindouf de renoncer à leur marocanité"

Les sahraouis séquestrés n'hésitent plus à exprimer ouvertement leur appartenance marocaine.

Les sahraouis séquestrés n'hésitent plus à exprimer ouvertement leur appartenance marocaine. . dr

Un document de la SDECE (actuelle DGSE) révèle que la population de Tindouf avait refusé en 1962 de participer à un référendum organisé par la France leur demandant de choisir entre "l'Algérie française" ou leur indépendance, revendiquant plutôt leur attachement à la nationalité marocaine.

Le 21/03/2016 à 16h30

Un important document officiel français signé des anciens services français "SDECE", actuellement Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE),vient d'être déclassifié.

Dans ce document dont Le360 détient copie, les services de la SDECE avaient alerté les autorités françaises sur le refus "des populations de Tindouf de participer au référendum d'autodétermination prévu en Algérie pour motif qu'il était impensable qu'ils renoncent à leur nationalité marocaine et qu'il était impossible de voter".

document secret

"Le 6 mai 1962, une importante personnalité (algérienne non identifiée est arrivée à Tindouf (...) Son contact avec les chioukhs de cette ville (NDLR: Tindouf) fut orageux (...) Les notables lui déclarèrent publiquement qu'"il était impensable qu'ils renoncent à leur nationalité marocaine et qu'il était impensable de voter", peut-on lire dans le doccument des services français.

Par Ziad Alami
Le 21/03/2016 à 16h30