Smartphones, tabac, tenue vestimentaire: El Malki rappelle les parlementaires à l’ordre

Habib El Malki, président de la Chambre des représentants.

Habib El Malki, président de la Chambre des représentants. . DR

Revue de presseKiosque360. Suite aux récents esclandres provoqués par la tenue vestimentaire de certains députés, Habib El Malki, président de la Chambre des représentants, a décidé de fixer ses règles. Explications.

Le 05/11/2018 à 19h30

L'habit ne fait pas le moine. Un adage vieux comme le monde et, certes, plein de sagesse. Cependant, c’est grâce à l’habit qu’on reconnaît le moine. Et cela, Habib El Malki l’a bien compris. 

Le président de la Chambre des représentants compte donc édicter un code éthique et vestimentaire dans le but d’imposer un minimum de discipline aux honorables élus de la Nation, nous apprend le quotidien arabophone Al Akhbar dans son édition de ce mardi 6 novembre.Cette décision a été prise lors de la dernière réunion du bureau de la Chambre des représentants et annoncée aux députés pendant la séance des questions orales du lundi 5 novembre. 

Selon Al Akhbar, le président de l'hémicycle souhaite interdire les tenues inappropriées et imposer un code vestimentaire. Ce code veut que les élus soient habillés soit en tenue traditionnelle (djellaba marocaine) soit en costume (complet-cravate).

Le journal révèle que l’élément déclencheur de cette nouvelle résolution est l’attitude de la députée PAMiste d’Essaouira, Asmae Chaâbi, qui s’est présentée dans une tenue décontractée au Parlement, en octobre dernier.

Ce règlement interne interdit aussi aux élus de manger ou fumer à l’intérieur de l’hémicycle, d'utiliser des téléphones portables ou d'y lire des journaux.En cas de non-respect des règles, le bureau de la Chambre des représentants se donne le droit de pénaliser les personnes concernées.

Ledit code impose également aux députés de respecter les règles de déontologie et de souscrire à un ensemble de valeurs morales. Il leur est ainsi formellement interdit d’utiliser leur statut au Parlement à des fins personnelles. 

Le quotidien casablancais rappelle que le bureau de la Chambre des représentants s'octroie le droit d'exercer une surveillance et d'intervenir en cas de conflit d’intérêts ou d’incompatibilité des fonctions. Les parlementaires sont avertis!

Par Khalid Mesfioui
Le 05/11/2018 à 19h30