Terrorisme: l’Appel d’Algesiras pour resserrer la surveillance autour du trafic d’armes

Ignacio Cosido, directeur général de la Police espagnole.

Ignacio Cosido, directeur général de la Police espagnole. . dr

Les travaux de la réunion de hauts sécuritaires issus de la Méditerranée occidentale ont été couronnés par une déclaration commune appelant à une meilleure coordination des actions de lutte contre le terrorisme, le trafic d'armes et le crime organisé.

Le 21/09/2015 à 12h51

Un nouveau tour de vis sécuritaire autour des groupes terroristes annoncé au terme d’une rencontre ayant réuni, depuis mercredi jusqu’à dimanche dernier à Algesiras (Cadix, sud d’Espagne), de hauts responsables sécuritaires appartenant à une dizaine de pays de la Méditerranée occidentale.Dans une Déclaration commune, diffusée à l’issue de ces travaux, hier dimanche 20 septembre, et relayée aujourd’hui lundi 21 septembre par le quotidien espagnol Lavanguardia, les participants ont appelé à une meilleure coordination des actions de lutte contre le terrorisme, notamment l’échange de renseignements au sujet du mouvement des groupes terroristes.

Comme le rapportait Le360, dans son édition du 17 septembre, pas moins de dix pays, issus de la rive nord et sud de la Méditerranée, avaient répondu présent à cette grand-messe sécuritaire, en vue d’une meilleure coordination des efforts pour enrayer les menaces pesant sur le pourtour méditerranéen.

Ont pris part à cette réunion, devenue, en vertu de la Déclaration d’Algésiras, annuelle, outre le pays hôte, l’Espagne, le Portugal, la France, l’Italie et, côté sud de la Méditerranée, le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et la Tunisie.

Selon la même Déclaration, les efforts devront être concentrés désormais sur le trafic d’armes qui, faut-il le préciser, continue de prospérer aux frontières sahélo-sahariennes poreuses, notamment du côté de celle de l’Algérie et du Mali, de la Libye et de la Tunisie, où sont implantés des groupes terroristes comme Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi, sortie droit de l’ex-Groupe salafiste pour la prédication et le combat), et une antenne du soi-disant « Etat islamique » en Irak et en Syrie.

Par Ziad Alami
Le 21/09/2015 à 12h51