Terrorisme: relèvement de l’état d’alerte autour des missions étrangères

Le360

Revue de presseKiosque360. Après le démantèlement d’une cellule qui visait plusieurs institutions stratégiques, les services de sécurité ont relevé le niveau d’alerte à son plus haut niveau autour des écoles et missions étrangères.

Le 22/02/2016 à 21h51

Le démantèlement, jeudi dernier, d’une dangereuse cellule terroriste qui visait plusieurs sites névralgiques du pays, a provoqué une véritable levée de boucliers. Les services de sécurité viennent en effet de relever l’état d’alerte à son plus haut niveau autour de certaines cibles qui font rêver le prétendu "Etat islamique", en particulier les écoles et les missions étrangères. Assabah, qui rapporte l’information dans sa livraison du mardi 23 février, indique que tout un dispositif sécuritaire a ainsi été déployé autour de ces établissements.

Pour commencer, les services de sécurité ont décrété l’interdiction des rassemblements devant ces institutions. Le regroupement des élèves devant les portes des écoles, pendant les pauses notamment, est donc formellement interdit.

D’un autre côté, l’ordre a été donné aux services de la police de renforcer le contrôle autour de ces établissements un peu partout dans le royaume. A titre d’exemple, poursuit le quotidien, des brigades de la gendarmerie royale passent au scanner, régulièrement, les alentours de l’école belge et de l’académie George Washington, à Dar Bouazza.

Par ailleurs, le journal explique que le démantèlement de la dernière cellule terroriste, composée de dix membres dont un ressortissant français, renseigne sur une nouvelle stratégie adoptée par Daech. Face aux coups de filet répétés du Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ) et à l’intervention militaire en Libye qui se profile, l’"Etat islamique" a dû changer de tactique. Ainsi, plutôt que de recruter des jeunes Marocains pour les camps de la nébuleuse terroriste, Daech tente de former et d'entraîner des cellules in situ pour des attentats spectaculaires.

Par Ahmed Adoua
Le 22/02/2016 à 21h51