Un collectif syrien demande à classer le Polisario parmi les organisations terroristes

Le chef du Polisario, Brahim Ghali, est recherché par la justice espagnole pour violations de droits humains.

Le chef du Polisario, Brahim Ghali, est recherché par la justice espagnole pour violations de droits humains. . DR

Revue de presseKiosque360. Les manœuvres du Polisario et de ses connexions terroristes continuent d’interpeller la communauté internationale. Ainsi, le Front de salut syrien vient de demander, pour la deuxième fois, à classer le Polisario parmi les organisations terroristes. Les détails dans cette revue de presse du quotidien Assabah.

Le 15/11/2021 à 19h14

«Le Polisario fait partie des instruments qu’utilise l’Iran pour alimenter l’extrémisme et le terrorisme en Afrique du nord», a dénoncé le Front de salut syrien. Et d’appeler «la communauté internationale à considérer et à classer le Polisario comme une organisation terroriste, et à le traiter sur la base de cette classification», indique un communiqué du Front de salut national syrien, qui est une coalition de partis politiques syriens.

D’après le quotidien Assabah, qui cite ce communiqué dans son édition du mardi 16 novembre, l’instance syrienne a également appelé la communauté internationale à poursuivre les chefs du polisario devant la justice internationale.

Après avoir félicité le Maroc et le roi Mohammed VI à l’occasion du 46ème anniversaire de la Marche verte, l’instance du collectif syrien a appelé «les pays d’Afrique du nord et du moyen-Orient à suivre l’attitude souveraine et sage du Royaume du Maroc et à rompre leur relation avec l’Iran, nid du mal, de l’extrémisme et du terrorisme». Dans le même sillage, le collectif syrien a exprimé «son soutien au processus politique proposé par le Maroc afin d’aboutir à une solution définitive au dossier du Sahara marocain».

La région du Sahara marocain, ajoute le communiqué du collectif syrien, connaît une dynamique en matière de développement et une véritable stratégie inclusive qui auront un impact réel et bénéfique sur la population locale.

Le Sahara marocain, poursuit la même source, «est une partie indissociable du territoire marocain, une cause qui n’est pas à négocier, et ses habitants sont des citoyens marocains». Enfin, conclut le communiqué, le collectif syrien estime qu’«il n’est permis à aucun groupe ou puissance régionale de violer et de marchander les droits de ces Marocains et de les faire chanter à des fins politiques qui vont à l’encontre de la stabilité régionale et des relations de bon voisinage et de coopération entre les peuples d’Afrique du nord».

Par Mohamed Younsi
Le 15/11/2021 à 19h14