Un gouvernement multipartite, avec le Maroc, pour Jérusalem-Est?

  

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Revue de presseKiosque360. Un plan de paix préparé par des experts internationaux prévoit un gouvernement international pour Jérusalem-Est avec la participation du Maroc. Ce projet attend l’aval de l’ONU.

Le 11/05/2015 à 08h52

Et si la solution pour le conflit israélo-palestinien passait par un gouvernement international qui aura la charge de gérer les affaires de la ville sainte et dont le Maroc ferait partie? C’est la teneur d’un plan de paix, comme le révèle Al Massae dans son édition de ce lundi 11 mai, élaboré par des experts internationaux et qui implique le Maroc. Selon le journal, ce plan, fruit de douze ans de travail, recommande un gouvernement multipartite où seraient représentés le Maroc, l’Arabie Saoudite, les Etats-Unis et la Jordanie. Mais aussi les Palestiniens et les Israéliens, à cette condition expresse qu’aucune partie au conflit (Palestiniens et Israéliens) ne pourrait prendre la tête du gouvernement de Jérusalem-Est. Ce plan, préparé sous la supervision d’un diplomate canadien, a tenu à impliquer le Maroc pour le rôle que le royaume a toujours joué dans la recherche d’une solution au conflit. Mais aussi parce qu’il préside, en la personne du roi Mohammed VI, le Comité Al Qods créé par Feu Hassan II. Mais, quand on dit gouvernement, il faut se pencher sur ses attributions. Cet Exécutif multipartite aura la charge de veiller à l’application des lois, la gestion des services publics et des infrastructures, le découpage administratif, en plus de la protection de l’environnement.

Les experts qui ont préparé ce plan de règlement sont partis d’un constat qui ne date pas d’hier, à savoir que la ville sainte a toujours été le point nodal du conflit israélo-palestinien. Avec sa forte charge religieuse et symbolique, elle est au centre de tout le conflit, surtout récemment avec tous les projets israéliens visant à la dénaturer. Aujourd’hui, après mille et une tentatives pour trouver une issue à un conflit vieux de près d’un demi-siècle, la solution pourrait venir de ce plan élaboré sous supervision d’un diplomate qui connaît bien la région. En effet, le Canadien Michael Bell a servi la diplomatie de son pays pendant seize ans en tant qu’ambassadeur en Jordanie, en Egypte et en Israël. Reste à savoir quel sera l’accueil qui sera réservé à ce rapport, notamment par Israël et ses alliés, les Etats-Unis en premier lieu.

Par Abdeladim Lyoussi
Le 11/05/2015 à 08h52