Une ONG mauritanienne affirme avoir remis une lettre à Staffan de Mistura sur la marocanité du Sahara

Staffan de Mistura, envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara marocain.

Staffan de Mistura, envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara marocain. . Fabrice COFFRINI / AFP

Chikhani Ould Cheikh, président de l’Association mauritano-marocaine de défense de l’Unité maghrébine a affirmé dans une correspondance avoir rencontré, le 17 janvier 2022 à Nouakchott, l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Staffan de Mistura, dans le contexte de sa première tournée dans la région.

Le 23/01/2022 à 14h00

«Je l’ai rencontré en personne, ainsi que son adjointe Sharon O’Brien, à son lieu de résidence à l’hôtel Monotel, à Nouakchott, le 17 janvier, juste après l’audience que lui a accordée le chef de l’Etat mauritanien», a affirmé le président de cette association qui défend la marocanité du Sahara, Chikhani Ould Cheikh, dans que Le360 a reçu.

«J’ai informé l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU de notre disposition à témoigner dans le dossier du Sahara comme je lui ai fourni des preuves irréfutables sur l’implication de l’Algérie, comme partie principale dans ce conflit», a poursuivi Chikhani Ould Cheikh, indiquant avoir également évoqué le scandale de Ben Batouche, le chef des séparatistes entré en avril 2021 en Espagne sous un faux passeport algérien.

Il faut rappeler que Staffan de Mistura, l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, vient de conclure une première tournée dans la région, dans le but notamment de relancer les pourparlers politiques entre les parties liées au conflit, à savoir le Maroc, l’Algérie, les séparatistes et la Mauritanie.

Si à Rabat et à Nouakchott, l’envoyé personnel de l’ONU a trouvé une sincérité d’écoute et une ferme volonté de continuer le dialogue politique sous l’égide de l’ONU, les autorités d’Alger, fidèles à leur entêtement, ont tenté d’ignorer la dernière résolution 2602 du conseil de sécurité de l’ONU qui considère pourtant Alger comme partie prenante au conflit, et qui appelle à la poursuite des pourparlers sous la forme de tables rondes.

La résolution 2602 consacre aussi la prééminence du plan d’autonomie, un projet qualifié de «sérieux, pragmatique et durable» que le Maroc a proposé pour mettre fin à ce conflit artificiel créé par l’Algérie.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 23/01/2022 à 14h00