Une première. Les îles Comores ouvrent un Consulat général à Laâyoune

Le président des Comores, Azali Assoumani, lors de sa cérémonie d'investiture, le 26 mai 2016.

Le président des Comores, Azali Assoumani, lors de sa cérémonie d'investiture, le 26 mai 2016. . DR

Les îles Comores ouvrent la marche devant d'autres pays africains en décidant d'ouvrir, pour la première fois, à Laâyoune, un Consulat général, en parfaite conformité avec l'esprit du 44è Discours de la Marche verte, où le Roi a qualifié le Sahara de "portail du Maroc" vers sa profondeur africaine.

Le 13/11/2019 à 12h57

"Les îles Comores se préparent à ouvrir un Consulat général dans la ville de Laâyoune", apprend le360 de source diplomatique ce mercredi 13 novembre 2019. Une première à forte portée politique, sachant que le geste de la Côte d'Ivoire et du Sénégal, deux alliés historiques du Royaume, avaient, fort symboliquement, entrepris d'ouvrir des "Consulats honorifiques" dans la capitale du Sahara marocain. 

Les Iles Comores sont désormais le premier pays d'Afrique à ouvrir un Consulat général à Laâyoune. 

Cette annonce politiquement audacieuse intervient, -il faut le préciser-, une semaine après le discours fort prononcé par le Roi Mohammed VI, quand le Souverain avait affirmé clairement que "Nos Provinces du sud constituent un véritable trait d'union entre le Maroc et le reste de l'Afrique sur les plans géographique, humain et économique", soulignant par ailleurs que "le Sahara constitue le portail du Maroc sur l'Afrique subsaharienne".

"Depuis notre accession au Trône, nous avons inscrit notre continent au coeur de notre politique extérieure (...) Cette orientation a porté ses fruits puisque le Maroc occupe une place de choix en Afrique, dans les domaines économique, politique, culturel et religieux", avait expliqué le Souverain, en marquant sa détermination à "ériger le Maroc en acteur clé de la construction de l'Afrique de demain". 

Un appel qui n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd, bien d'autres pays africains s'apprêtent en effet à emboîter le pas aux Îles Comores et sceller par des gestes concrets leur reconnaissance de la marocanité du Sahara, à travers notamment l'ouverture de représentations diplomatiques. 

Par M'Hamed Hamrouch
Le 13/11/2019 à 12h57