Ursula von der Leyen pour un partenariat «unique et fiable» avec le Maroc

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, au début d'une réunion du Collège des commissaires, à Bruxelles, le 8 février 2022.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, au début d'une réunion du Collège des commissaires, à Bruxelles, le 8 février 2022. . Virginia Mayo / POOL / AFP

L’Union européenne veut renforcer son partenariat «unique et fiable» avec le Maroc à tous les niveaux, a affirmé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

Le 27/09/2022 à 20h23

«Nous voulons renforcer le partenariat unique et fiable UE-Maroc à tous les niveaux: accroissement du commerce et de la coopération sur le numérique et l'énergie, par exemple», a tweeté Ursula von der Leyen, à l’issue de son entretien téléphonique, mardi 27 septembre 2022, avec le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, axé sur le partenariat stratégique liant le Royaume et l’UE.

Selon la cheffe de l’Exécutif européen, la stratégie d'investissement de l’UE, Global Gateway, peut soutenir à cet effet les efforts de Rabat et Bruxelles. Il s’agit de la nouvelle stratégie de l'UE visant à investir dans des infrastructures «intelligentes, propres et sécurisées», dans les secteurs du numérique, de l'énergie et des transports, et à renforcer les systèmes de santé, d'éducation et de recherche à travers le monde.

Lors de sa visite, en février dernier à Rabat, Ursula Ursula von der Leyen avait réaffirmé la volonté de l’Union Européenne de continuer à approfondir le partenariat «stratégique, étroit et solide» avec le Maroc.

«Je réaffirme notre volonté de continuer à approfondir nos relations en tant que voisins, en tant que partenaires et en tant qu’amis. C’est ensemble que nous pouvons bâtir une vision commune et ambitieuse de notre partenariat», avait-elle déclaré, à l’issue de ses entretiens avec Aziz Akhannouch.

Le Maroc et l'UE, rappelle-t-on, avaient lancé, le 27 juin 2019, à Bruxelles, le «Partenariat euro-marocain de prospérité partagée».

Il s'agit d'un nouveau cadre statutaire, qui régit les relations bilatérales, axé autour de quatre espaces structurants. Il s’agit d’un espace de convergence des valeurs, un espace de convergence économique et de cohésion sociale, un espace de connaissances partagées et un espace de concertation politique et de coopération accrue en matière de sécurité, et deux axes fondamentaux à caractère horizontal, qui feront aussi l'objet d'actions opérationnelles spécifiques, à savoir une coopération en matière d’environnement et de lutte contre le changement climatique et une coopération en matière de mobilité et de migration, qui se renforceront mutuellement. 

Le 27/09/2022 à 20h23