Vers une fondation des oeuvres sociales des journalistes

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Deux proposions de loi instituant la Fondation des oeuvres sociales des journalistes ont été présentées mercredi 24 juin, lors d'une réunion de la Commission de l'Enseignement, de la Culture et de la Communication à la Chambre des représentants.

Le 25/06/2015 à 12h30

Les groupes parlementaires de la majorité et le groupe istiqlalien pour l'Unité et l'égalitarisme ont présenté, mercredi 24 juin, à la Chambre des représentants, deux propositions de loi portant la création de la Fondation des œuvres sociales des journalistes.

Dans le cadre des efforts déployés par le gouvernement en vue d’améliorer les conditions socioprofessionnelles des médias, et à l’instar des autres corps de métier, cette Fondation à but non lucratif a pour mission d’offrir un ensemble de services sociaux aux journalistes et à leurs familles, en particulier en faveur des journalistes de la presse écrite et des médias audiovisuels privés.

En effet, les deux propositions, ont été déposées respectivement par les groupes de la majorité, en juillet 2014 et par le groupe istiqlalien de l’Unité et de l’égalitarisme, en avril 2015. Les deux textes de loi, qui prévoient pratiquement les mêmes dispositions, sont composés de quatre chapitres et de vingt-six articles.

Le ministre de la Communication, Mustapha El Khalfi, a relevé dans une allocution à cette occasion que "la Constitution insiste sur la nécessité pour l'Etat de définir des règles juridiques pour organiser le secteur de la presse de manière indépendante et démocratique". 

Cette Fondation permettra aux journalistes stagiaires, accrédités au Maroc et assimilés, ainsi qu’aux employés des entreprises de presse et aux journalistes retraités, de bénéficier de crédits immobiliers ou à la consommation et du financement des soins de santé.

La Fondation permettra aussi de bénéficier de primes de maternité et de retraite, ainsi que des primes d’études d’excellence, de l’assistance financière des journalistes ayant fait l’objet de licenciements abusifs en attendant le verdict de la justice, ainsi que le versement d’une indemnité à la famille de l’adhérent en cas du décès de ce dernier. Ces avantages seront également accessibles aux conjoints, aux enfants, ainsi qu’aux parents des bénéficiaires.

Par Rania Laabid
Le 25/06/2015 à 12h30