Vidéo. Autorité de régulation de l'électricité: au Parlement, les Harakis prennent aussi part à la polémique

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Le 18/08/2020 à 09h09

VidéoLe groupe parlementaire du Mouvement populaire (MP, majorité) sort de son silence et regrette le caractère "unilatéral" qui a prévalu dans le processus de nominations des membres devant siéger au sein de l'Autorité nationale de régulation de l'électricité.

A son tour, le président du groupe parlementaire du MP, Mohamed Moubdie, a exprimé ses regrets sur la situation qui prévaut, tout comme les autres groupes du Parti Authenticité et Modernité (PAM, opposition), du Parti de la Justice et du Développement (PJD, majorité) et du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS, opposition).

Il confirme que Habib El Malki, le président de la Chambre des représentants n'a informé préalablement à sa décision "ni les membres du bureau ni les présidents des groupes parlementaires".

"Une consultation d'El Malki avec les membres des deux instances aurait été appréciée", a-t-il lancé, avant de noter que la même attitude de marginalisation des élus a eu lieu dans la Chambre des conseillers, présidée par Hakim Benchamach.

La nomination par les deux présidents de six membres, trois appartenant à l'USFP et les trois autres au PAM a entraîné, depuis l'annonce officielle de ces nominations, une vive polémique dans l’ensemble de la classe politique.

Plusieurs partis politiques ont ainsi dénoncé le caractère de "despotisme, de copinage et de partage du butin", qui aurait entaché le processus de nomination.

Les présidents des deux chambres du Parlement gardent toujours le silence face à ces critiques.

Habib Malki a toutefois accédé à une demande des groupes parlementaires (majorité et opposition) de tenir au début du mois de septembre une réunion de travail élargie aux différentes structures de la Chambre des représentants.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Abderrahim Ettahiry
Le 18/08/2020 à 09h09