Vidéo. Benabdallah: «Au Rif, El Omari fait partie du problème et non de la solution»

 Ilyas El Omari, SG du PAM, et Nabil Benabdallah, SG du PPS: «Je t’aime, moi non plus»?

 Ilyas El Omari, SG du PAM, et Nabil Benabdallah, SG du PPS: «Je t’aime, moi non plus»? . DR

Le 12/06/2017 à 17h57

VidéoMohamed Nabil Benabdallah n’y est pas allé de main morte en analysant les incidents d’Al Hoceima sur Medi1 TV. Le secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS) a fait endosser la responsabilité des maux du Rif au PAM et à Ilyas El Omari.

Généralement fin diplomate, Nabil Benabdallah, secrétaire général du PPS et ministre de l’Habitat, n'a pas fait dans la dentelle dans son analyse de la situation à Al Hoceima. Invité de l’émission «Une heure pour convaincre» diffusée samedi 10 juin sur Medi1 TV, il a accusé directement le Parti authenticité et modernité (PAM) et son secrétaire général Ilyas El Omari d’être «la cause des problèmes» que connaît aujourd’hui le Rif.

«Sur les 36 communes de la région, ils ont la gestion de 30 d'entre elles qu’ils ont remportées de la manière que l’on connaît et non pas par mérite», a-t-il dit.

Mais là où Nabil Benabdallah a fait fort, c’est en pointant du doigt le patron du parti du Tracteur. «Ilyals El Omari fait partie du problème et non de la solution», a-t-il asséné. Et de reprocher au PAM l’utilisation des revendications de la population d’Al Hoceima à des fins politiques.

«Nous considérons le problème d’Al Hoceima comme un problème national, loin de tout calcul politicien. Nous demandons aux responsables du PAM d’avoir un peu de retenue et leur disons qu’ils ne remplissent pas leur rôle bien qu’ils dirigent aujourd'hui la région», a encore ajouté le leader du PPS.

Benabdallah a également pris la défense du ministre de la Santé, Houcine Louardi, estampillé PPS. Selon lui, les responsables de la région, et contrairement à ce que ceux-ci affirment, ne lui ont pas accordé le moindre centime pour cofinancer un hôpital à Al Hoceima. 

Connaissant Ilyas El Omari, volubile et n'ayant pas la langue dans sa poche, c'est parti pour une véritable passe d’armes entre les deux hommes. Pour le moment, la balle est dans le camp du PAM. Ça promet!

Par Khalid Mesfioui
Le 12/06/2017 à 17h57