Vidéo. Conflit libyen: «pas d'alternative à l'accord politique de Skhirat», selon Bourita et Al-Mechri

Khaled Al-Mechri, président du Haut Conseil de l'Etat libyen et Nasser Bourita, le ministre marocain des Affaires étrangères.

Khaled Al-Mechri, président du Haut Conseil de l'Etat libyen et Nasser Bourita, le ministre marocain des Affaires étrangères. . Le360

Le 22/10/2020 à 11h14

VidéoLe Maroc continuera à œuvrer, dans le cadre d'une neutralité positive, pour que les différentes parties libyennes réussissent la fin de l'étape transitoire de leurs pourparlers devant mener à la paix et à la stabilité. Les détails.

Mercredi soir, lors d'un long entretien à Rabat, le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita et Khaled Al-Mechri, président du Haut Conseil de l'Etat libyen (Parlement proche du gouvernement central), se sont arrêtés sur les résultats «positifs» du dialogue inter-libyen de Bouznika I et II.

Les deux hommes ont rappelé que ce dialogue avait surmonté les obstacles liés à la désignation des critères devant conduire à des nominations aux sept postes de souveraineté.

Les deux parties ont, en outre, axé leurs discussions «sur la manière dont se poursuivra la dynamique positive de Bouznika II».

«Nous avons identifié l'engagement par lequel continuera ce dialogue, avec le même état d'esprit et les mêmes principes», a affirmé Nasser Bourita, chef de la diplomatie marocaine, à la presse, précisant que le roi du Mohammed VI «appuie toutes les initiatives pour la paix en Libye».

Le président du Haut Conseil de l'Etat libyen, dont c'est la 4e visite au Maroc cette année, a pour sa part remercié le Maroc et le souverain pour «leurs efforts en faveur de la paix».

«Bouznika», a-t-il souligné, «a réduit les divergences liées à la désignation aux sept postes de souveraineté. Cet accord va permettre le retour d'un équilibre économique et financier de l'Etat libyen», a déclaré Khaled Al-Mechri. «Nous allons passer maintenant, avec l'aide de nos amis marocains, à la fin de l'étape transitoire, qui conduira aux élections», a conclu le responsable libyen.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Yassine Benmini
Le 22/10/2020 à 11h14