Vidéo. Élections 2021: Abdellatif Ouahbi appelle à un consensus sur les lois organiques électorales

Le360

Abdellatif Ouahbi, secrétaire général du PAM (dans l'opposition), appelle l'ensemble des partis à établir un consensus sur les projets de lois organiques qui encadreront les élections de 2021, et à s'attaquer rapidement à leur adoption lors d'une session extraordinaire du Parlement.

Le 14/02/2021 à 13h38

Lors d'un entretien avec Le360, le secrétaire général du Parti Authenticité et Modernité (PAM, opposition) suggère l'idée de ce consensus, indiquant que "sur l'ensemble des points contenus dans le cahier de charges des partis politiques", le gouvernement a "favorablement répondu à leurs revendications électorales".

"Il faut tenir cette session extraordinaire le plus tôt possible, a insisté Abdellatif Ouahbi, en dégageant, sans surenchères politiques, un consensus général au sein d'une commission commune pour examiner les possibles amendements et adopter ces projets de lois organiques".

"Nous voulons, durant cette session extraordinaire, que la Chambre des représentants adopte ces textes en l'espace de trois semaines avant de les transmettre pour adoption définitive à la Chambre des conseillers", a plaidé le chef de file de l'opposition parlementaire. 

Celui qui est aujourd'hui le secrétaire général du PAM a en outre rappelé que la liste nationale des jeunes (paritaire, et composée d'hommes et de femmes), siégeant au Parlement, a été annulée. "Le gouvernement a positivement répondu à notre demande en supprimant cette liste. Il faut former les jeunes à partir des régions et au sein des partis politiques", a-t-il fermement lancé.

Pour Abdellatif Ouahbi, les élections législatives, communales et professionnelles auront bien lieu en 2021: "l'adoption de ces textes lors d'un conseil des ministres présidé par le Roi constitue un indice fort que les scrutins électoraux seront maintenus à leur date constitutionnelle".

Par ailleurs, le patron du PAM a souligné que la mise en oeuvre du grand chantier de la couverture sociale a été placée par le souverain dans une "loi cadre", et ce, pour lui donner un caractère majeur et primordial sur le plan national.

"C'est pour assurer toutes les garanties juridique et sociale à ce domaine et permettre dans "les années à venir aux Marocains d'avoir une protection sociale qui garantisse leurs droits", a-t-il soutenu. 

Par Mohamed Chakir Alaoui et Abderrahim Et-Tahiri
Le 14/02/2021 à 13h38