Vidéo. Élections 2021: l'Istiqlal négocie un dernier virage, avant l'arrivée et le finish des scrutins

L'Istiqlal, en ordre de bataille, pour les élections du 8 septembre 2021.

L'Istiqlal, en ordre de bataille, pour les élections du 8 septembre 2021. . Le360

Le 22/08/2021 à 10h26

VidéoAlors que les préparatifs électoraux battent leur plein, l'Istiqlal s'est déclaré confiant quant à ses possibilités de figurer dans le peloton de tête à l'issue des élections (communale, législative et régionale) prévues le 8 septembre.

Le parti de feu Allal El Fassi, un des grands leaders du mouvement national de libération, vient de réaffirmer sa position alors que sa machine électorale est en branle à l'occasion de la campagne nationale de dépôt des candidatures, une opération qui se tient du 16 au 25 août 2021.

Au siège du parti de la Balance, a constaté une équipe dépêchée par Le360, les cadres istiqlaliens dont le directeur du siège, Mimoun Bentaleb, le président du Conseil national, Mohamed Chiba Mae El Ainine, et le candidat au scrutin régional de Rabat, Mohamed Ziddouh, se disent "tous mobiliser" pour mener à bien ce processus électoral qui se tient sous le slogan "Equité Maintenant".

"L'Istiqlal, fort de ses moyens et de ses compétences, prépare depuis plusieurs années ces échéances en vue de revenir au pouvoir", qu'il a quitté en 2014, a affirmé Mimoun Bentaleb, cet ancien secrétaire général du ministère de l'Emploi, dans une déclaration pour Le360.

"Le taux de participation de la candidature féminine istiqlalienne représente 25% de l'ensemble des candidats du parti. Nous présentons également des jeunes", a-t-il souligné, avant d'annoncer que les candidats istiqlaliens pour les communales, les législatives et les régionales de la capitale ont déjà déposé leurs candidatures à la wilaya de Rabat.

Parmi eux figurent l'avocat Abdelillah Bouzidi (législatives, circonscription Océan), l'entrepreneur Bachir Sakhi (législatives, circonscription Chellah-Youssoufi) et le chirurgien Mohamed Ziddouh, tête de liste istiqlalienne pour la région de Rabat.

"La capitale a besoin d'un développement fort et pour y parvenir il faut associer largement la population". "Ce dialogue participatif jettera les bases du pont vers le progrès de la région", a estimé ce militant istiqlalien avéré.

Par Chakir Alaoui et Mohammed Boukouyane
Le 22/08/2021 à 10h26