Vidéo. Élections 2021: l’UGTM va pouvoir former un groupe à la Chambre des conseillers

Enâam Myara, secrétaire général de l'UGTM, dévoile les ambitions de son syndicat.

Enâam Myara, secrétaire général de l'UGTM, dévoile les ambitions de son syndicat. . le360

Le 07/07/2021 à 17h38

VidéoAuréolée par ses récents résultats et sa deuxième place obtenue en juin lors des élections des représentants des salariés et des fonctionnaires, l'Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM, affiliée à l'Istiqlal) aspire à renforcer sa représentativité en obtenant un groupe à la prochaine Chambre des conseillers.

"Nous pensons obtenir un groupe de 6 élus au sein de cette future chambre", a affirmé le secrétaire général de l'UGTM, Enâam Myara dans un entretien pour Le360. Il a rappelé que le corps électoral, qui doit élire le 8 septembre la nouvelle chambre (120 sièges), vient d'être désigné au terme des élections des représentants des salariés et celles des fonctionnaires tenues entre le 10 et 20 juin.

L'UGTM, un des premiers et des plus anciens syndicats du Maroc, a pu élire, dans les secteurs privé et public, quelques 5.900 délégués, soit 60% de plus que lors des élections de 2015. Cette victoire, derrière la première puissance syndicale qu’est l'Union marocaine du travail (UMT) "n'est pas fortuite, mais est le résultat, selon Enâam Myara, d'un travail et d'un militantisme rigoureux, entrepris au niveau des dizaines d'entreprises, sociétés et établissements publics".

Selon lui, l'UGTM compte actuellement plus de 320.000 adhérents issus de tous les secteurs. Les dernières élections des représentants des salariés et des fonctionnaires ont désigné l'UMT, l'UGTM et la CDT comme les trois plus grands syndicats les plus représentatifs du Maroc.

Ce sont ces mêmes trois syndicats qui auront la tâche de mener "le dialogue social avec le prochain gouvernement". Le chef de l'UGTM, premier syndicat affilié à un parti politique, a évoqué dans l'entretien les dossiers prioritaires que sa centrale syndicale plaidera auprès du gouvernement.

Il s'agit d'abord du volet de "l'augmentation des salaires et de l'institutionnalisation du dialogue social". "Nous défendrons également la consolidation des liberté syndicales", a conclu Enâam Myara.

Par Chakir Alaoui et Mohammed Boukouyane
Le 07/07/2021 à 17h38