Vidéo. L'Algérie et le Maroc ont tout à gagner de leur réconciliation, selon un politologue

Farid El Bacha, doyen de la faculté des sciences juridiques et économiques de Rabat-Agdal.

Farid El Bacha, doyen de la faculté des sciences juridiques et économiques de Rabat-Agdal. . Mohammed Boukouyane / Le360

L'appel du roi Mohammed VI à l'Algérie va ouvrir non seulement la voie à la réconciliation, mais permettre aux deux pays de développer, à un grand rythme, les secteurs économique, social et culturel, a estimé le politologue Farid El Bacha en réaction à la main tendue du Maroc à l'Algérie.

Le 02/08/2021 à 14h04

Farid El Bacha, doyen de la faculté des sciences juridiques et économiques de Rabat-Agdal, pense qu'il s'agit là «d'un appel solennel à l'histoire de nos deux pays et à leur avenir, car nous avons un destin commun».

Selon cet expert, «le Maroc a toujours été le pays ayant le sens de la mesure et du souci de la solidarité». Le Maroc a fait montre, et à «maintes occasions de la fraternité et surtout de la volonté d’aller de l’avant pour le projet du Maghreb arabe», a-t-il commenté. «Je suis persuadé que le Maroc et l'Algérie, a souligné Farid El Bacha, ont un rôle essentiel à jouer dans la prospérité, dans la stabilité, pas uniquement au Maghreb, mais aussi de nos voisins du Nord et de notre continent».

Farid El Bacha a formulé le voeu que «nos amis algériens saisissent cet appel royal dans l'intérêt bien compris des visions stratégiques et de l'avenir de nos deux pays, pas seulement sur le plan économique, mais également sur les plans culturel et social et aussi sur le plan du développement durable».

Pour le doyen de la faculté de droit de Rabat-Agdal, les deux pays sont confrontés aux mêmes défis que «nous avons à gérer les uns et les autres».

«Je crois que ce que fait le Maroc sous la conduite de son Roi est révélateur de notre sincérité et de notre combat pour la stabilité de la région», a observé Farid El Bacha. Pour lui, les exemples sont nombreux. Et, a-t-il poursuivi, «Sa Majesté le Roi a été claire, il faut dépasser les critiques malsaines et infondées pour que la raison et le droit l'emportent. Je pense que c'est cela l’essentiel», a conclu Farid El Bacha.

Par Chakir Alaoui et Mohammed Boukouyane
Le 02/08/2021 à 14h04