Vidéo. Langues étrangères, enseignants contractuels, langue amazighe… Laenser dit tout

Au sein de la majorité, seul le PJD s'oppose à cette mesure face à ses cinq alliés (RNI, UC, MP, USFP, PPS) qui l'approuvent. 

Dans une interview à Le360, Mohand Laenser a défendu bec et ongles le ministre de l'Education nationale, Saïd Amzazi, celui-ci étant membre dirigeant de la Haraka.

«Il ne faut pas faire de la surenchère, ni dénaturer les objectifs de l'enseignement des langues étrangères car ceux qui s'opposent à l'enseignement des matières scientifiques en langues étrangères sont ceux-là mêmes qui le défendent en privé», a-t-il déclaré.

«Soyons clairs, l'avenir de nos enfants et de la jeunesse passe par l'enseignement des matières scientifiques en langues étrangères. Il faut s'adapter car, sans langues étrangères, on n'avance pas, notre expérience de 60 ans est là pour le prouver», ajoute le chef de file du parti de l’Epi.

Mohand Laenser a par ailleurs expliqué les tenants et les aboutissants liés au dossier des enseignants contractuels.

«Nous n'avons pas pu expliquer de manière claire et rassurante à ces enseignants qui sont au nombre de 70.000 quels étaient leurs droits et obligations» a-t-il souligné affirmant que le statut qui leur est offert au niveau des académies régionales est similaire à d'autres catégories de personnel comme les fonctionnaires des collectivités locales par exemple.

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En d'autres termes, le SG de la Haraka invite les enseignants contractuels à défendre leurs droits dans le cadre du statut qui leur est accordé.

En dehors de cela, Mohand Laenser n'encourage pas l'intégration de ces enseignants, qui seront 100.000 dans les prochains mois, dans le régime des fonctionnaires de l’'Etat central.

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En conclusion, le patron du MP a évoqué la langue amazighe et le besoin de la promouvoir.

Il revient aussi sur la réunion, cette semaine, des leaders des partis de la majorité qui s'est tenue mercredi soir sous la présidence du numéro un du PJD Saâd Eddine El Othmani.