Vidéo. Opérations antiterroristes du BCIJ à Tamaris II et Chefchaouen: ce que l’on sait

khalil Essalak

Une cellule terroriste qualifiée de "très dangereuse" a été démantelée, ce vendredi 25 octobre, entre Tamaris, en banlieue casablancaise, et Chefchaouen. Six individus ont été arrêtés. Un véritable arsenal de guerre a été saisi. Le point.

Le 25/10/2019 à 13h31

Très tôt dans la matinée de ce vendredi 25 octobre, des forces spéciales du BCIJ ont mené deux opérations antiterroristes simultanées à Tamaris, dans la banlieue sud de Casablanca, ainsi qu'une intervention à Chefchaouen dans le nord du royaume. A Tamaris, deux individus (âgés de moins de 30 ans) ont été maîtrisés par les commandos du BCIJ après des échanges de tirs.

Ils avaient emménagé dans un pavillon, loué par leurs soins, il y a à peine quelques jours.

Les perquisitions effectuées par les enquêteurs, épaulés par des experts de la police scientifique et technique, ont permis de saisir un véritable arsenal de guerre: plusieurs fusils et des dizaines de cartouches, des armes à feu (de poing) avec diverses munitions, des armes blanches (dont plusieurs coutelas), des moyens de télécommunications, des sommes d’argent (en monnaies nationale et étrangères), des fanions de Daech et du matériel de propagande pour cette organisation terroriste. En plus de gros sacs et des fioles contenant des ingrédients pouvant servir à la confection de charges explosives.

Signalons que ces perquisitions ont permis la découverte d’un manuscrit dans lequel les prévenus attestent avoir fait allégeance à Daech.

Un autre commando du BCIJ est intervenu à Douar Karia, toujours dans la banlieue sud de Casablanca. Il y ont arrêté deux autres individus soupçonnés de faire partie de la même cellule et saisi une autre partie de son arsenal de guerre.

Parallèlement, deux autres individus ont été arrêtés par des équipes du BCIJ à Chefchaouen.

Au moment où nous mettons en ligne, le bilan officiel de ces trois opérations n’a pas encore été rendu public.

Les quatre individus arrêtés dans la banlieue casablancaise ont été embarqués vers le siège central du BCIJ, à Salé, pour les besoins de l’enquête sous la supervision du parquet compétent en matière de crimes terroristes.

Rappelons enfin que l'opération commando de Tamartis II a été directement supervisée par Abdellatif Hammouchi, patron du pôle DGSN-DGST, depuis une unité mobile ayant servi de poste de commandement.

Par Mohammed Boudarham et Khalil Essalek
Le 25/10/2019 à 13h31