Vidéo. Pour Bourita et Salamé, l'accord de Skhirat est une "référence pour la paix en Libye"

Le360 : Adil Gadrouz

Le 08/12/2017 à 17h00

VidéoLe ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a estimé jeudi à Rabat au terme d'une rencontre avec l'envoyé spécial de l'ONU pour la Libye, Ghassan Salamé, que l'accord de paix de Skhirat reste "une plateforme et une référence" pour le règlement du conflit dans ce pays.

L'accord de Skhirat, conclu le 17 décembre 2015, est une "base et une plateforme susceptibles d'être modifiées et enrichies", a déclaré à la presse le ministre des Affaires étrangères, ajoutant qu'en définitive, "la solution au problème est, avant tout, entre les mains des Libyens".

Pour lui, il faut avancer sans faire de cet accord "un bouclier", au risque de faire durer la crise. L'intérêt pour toutes les parties est de s'unir autour d'une "seule initiative de paix, sous la houlette de l'ONU, afin de ne pas perturber les actions entreprises".

"Le parapluie de l'ONU est essentiel pour le règlement de la crise libyenne", a-t-il estimé avant d'exprimer le soutien du Maroc aux efforts que mène Ghassan Salamé. Ce dernier a réaffirmé que l'ONU a une "vision claire" depuis 2015 (accord de Skhirat) pour parvenir à une solution. "Les Libyens veulent des institutions stables et refusent d'aller d'une étape transitoire vers une autre. Ils veulent une phase de stabilité pérenne", a expliqué l'envoyé spécial de l'ONU.

"Cela passe par une nouvelle constitution, une réconciliation nationale et des élections présidentielles et législatives", a conclu Ghassan Salamé, dont l'entretien avec Nasser Bourita a duré plus de deux heures. Récemment, l'envoyé spécial de l'ONU a émis le voeu que les élections en Libye puissent se tenir en 2018.

Par Chakir Alaoui et Khadija Sabbar
Le 08/12/2017 à 17h00