Visite d'Edouard Philippe: présence remarquée de députés français d'origine marocaine

Des députés français d'origine marocaine ont fait partie de la délégation qui a accompagné Edouard Philippe.

Des députés français d'origine marocaine ont fait partie de la délégation qui a accompagné Edouard Philippe. . DR

La visite au Maroc du Premier ministre français Edouard Philippe, qui s’est achevée jeudi 16 novembre, a été marquée par la présence, parmi les membres de la délégation officielle, de plusieurs jeunes députés français d’origine marocaine. Rencontre.

Le 17/11/2017 à 11h10

Le360 a compté au moins quatre députés franco-marocains dans la délégation officielle accompagnant le Premier ministre français, tous membres de la République en marche, le parti du président Emmanuel Macron.

Le premier d'entre eux, Mustapha Laabid, est fortement impliqué dans le renforcement des relations entre la France et le Maroc. Quelques jours avant la visite d'Edouard Philippe, il avait présidé le groupe France-Maroc, le plus fourni des groupes d’amitié parlementaire en France avec 137 membres. Ce groupe compte plus de députés que le groupe d'amitié France-Allemagne, un fait inédit pour l'Assemblée nationale française. Précisons que les quatre députés en question appartiennent à ce groupe.

Parmi les membres de la délégation officielle figuraient également Naima Mouchtouy et Nadia Hai qui secondent Mustapha Laabid dans le groupe France-Maroc.

Amélia Lakrafi, députée de la 10e circonscription des Français de l'étranger, était également présente. La délégation française comptait, en outre, des communicants actifs dans la relation France-Maroc, à savoir Omar Alaoui et Jaoued Boussajourna, par ailleurs animateur du Comité En Marche! à Casablanca, le plus large comité du parti en Afrique.

Par ailleurs, le groupe d'amitié parlementaire France-Maroc a dévoilé sa feuille de route et annoncé la création de commissions thématiques. Il a également affiché sa volonté de travailler en étroite collaboration avec les législateurs marocains, mais également avec la société civile et la CGEM.

Par Younès Tantaoui
Le 17/11/2017 à 11h10