8 mars, le combat continue

Un long chemin reste à parcourir pour instaurer l'égalité homme-femme.

Un long chemin reste à parcourir pour instaurer l'égalité homme-femme. . DR

Revue de presseKiosque360. Le Maroc célèbre, ce 8 mars, la journée internationale de la femme. La révision de l'arsenal juridique s'impose pour promouvoir l'égalité des sexes.

Le 08/03/2014 à 13h38

8 mars oblige, les journaux de ce week-end consacrent leurs Une aux femmes. Assabah rend hommage aux femmes de l'ombre telles que les agricultrices, les employées de maison, les prostituées, ou encore les vendeuses de harchas. Des femmes décrites comme des héroïnes sans gloire et qui évoluent dans une société ingrate. "Pour ces femmes, les jours se suivent et se ressemblent", croit savoir le journal.

Sur Akhbar Al Yaoum, ce sont les hommes qui prennent la parole. Il s'agit entre autres de Mohammed Said Saidi, l'ex-ministre de la Femme au sein du gouvernement El Youssoufi et parrain de l'initiative de l'intégration de la femme au développement, l'écrivain Abdellatif Laabi, le réalisateur Nouredine Lakhmari et l'acteur Younes Migri. "Ces féministes font l'exception en disant non à la soumission", souligne le journal. Pour Akhbar Al Yaoum, "ces hommes militent pour promouvoir les droits de la femme et instaurer une égalité totale entre hommes et femmes".

La célébration de la journée internationale de la femme est une occasion pour faire le point sur les acquis de la femme marocaine et tout le chemin qui reste à parcourir pour instaurer l'égalité des sexes. Un principe consacré par la constitution. Le Maroc a franchi de grands pas, mais il est temps de revoir l'arsenal juridique. La balle est dans le camp du gouvernement.

Par Sophia Akhmisse
Le 08/03/2014 à 13h38