Accidents de la circulation: un «gosse de riche» tue deux personnes à Rabat

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Revue de presseKiosque360. Les services de police de Rabat ont interpellé le fils d'un milliardaire connu. Le jeune homme a provoqué un accident de la route mortel, avant de prendre la fuite.

Le 11/07/2019 à 18h47

Encore un «gosse de riche» qui, après avoir provoqué un accident mortel, se retrouve derrière les barreaux. Les éléments du premier arrondissement de police de Rabat viennent ainsi de présenter à la justice le fils d’un milliardaire impliqué dans un accident de la route ayant causé la mort de deux personnes.

Dans son numéro du vendredi 12 juillet, Assabah indique que l’individu a pris la fuite après l'accident, ce qui a mis les services de police en état d’alerte. Et c’est finalement dans une boîte de nuit de la capitale qu'a été interpellé ce «Ould Lefchouch». En effet, l’accusé se serait directement rendu, juste après sa fuite, dans un bar fréquenté par des personnalités influentes de Rabat.

Présenté devant le procureur, le jeune homme, qui conduisait une voiture de luxe au moment des faits, a rapidement reconnu son implication dans cet accident mortel et souligné, pour justifier sa fuite, qu’il avait été pris de panique. Le parquet a alors ordonné son maintien en détention, en attendant sa présentation devant un juge.

Selon les sources du journal, le jeune homme ne compte pas rester derrière les barreaux à attendre de connaitre le verdict de la justice, puisque sa défense a l'intention, selon la publication, de proposer une caution conséquente pour sa libération.

Le quotidien rapporte, par ailleurs, que le jeune homme, fils d’un promoteur immobilier connu dans la capitale, travaille actuellement avec son père. Il a commis l’accident à proximité de la direction régionale de l’Administration des douanes.

Cette affaire n’est pas sans rappeler celle du «jeune homme à la Ferrari» qui a attiré l’attention sur ces fils de familles riches qui se retrouvent impliqués dans des accidents de la route, parfois mortels, et se croient au-dessus des lois.

Par Fayza Senhaji
Le 11/07/2019 à 18h47