Agadir: la pluie ravive les cultures printanières et céréalières

L’impact de la pluie sur les cultures printanières dans la région d’Agadir est positif: les dernières précipitations sont précisément intervenues au moment des semis. 

L’impact de la pluie sur les cultures printanières dans la région d’Agadir est positif: les dernières précipitations sont précisément intervenues au moment des semis.  . Mhand Oubarka / Le360 (capture image vidéo)

Le 12/04/2022 à 09h19

VidéoDans la région Souss-Massa, les dernières pluies ont relancé les cultures printanières et céréalières et ont fait renaître l’espoir des agriculteurs. Ceux-ci espèrent désormais obtenir un rendement satisfaisant au cours de cette campagne agricole. Témoignages.

Mbarek Nait Ali, premier vice-président de l'Association des paysans unis de la région de Souss-Massa, est de nouveau plein d'espoir. A Le360, il déclaré que l'impact de la pluie sur les cultures printanières à Houara, dans la région d’Agadir, était positif, car intervenant précisément au moment de la période des semis. C’est le cas pour le maïs, qui sert à produire du fourrage pour le bétail.

Pour lui, le retour de la pluie augmentera à nouveau le rendement et la valeur de ces cultures. Lorsque la saison est bonne, sur 13 hectares plantées, les agriculteurs parviennent à obtenir 50 quintaux de céréales par hectare.

Mbarek Nait Ali explique que la région de Ouled Taima était connue pour la culture du maïs, utilisé comme fourrage, alors que d'autres agriculteurs plantent des lentilles, des haricots, des pois, etc. Cet agriculteur s'est félicité du fait que les récentes pluies ont également été bénéfiques pour ces cultures et que celles-ci auront désormais un rendement correct.

Saïd Bouchkour est agriculteur à Ahl al-Raml, dans la province de Taroudant. Interrogé par Le360, il a expliqué que sa région était réputée pour la plantation de diverses céréales, comme l'orge ou le blé. 

Il a expliqué que dès le 15 février dernier, les agriculteurs de la région avaient commencé à labourer leurs terres, mais le retard des pluies a compromis toute la saison.

Pour ce fellah, les récentes pluies ont contribué à la relance des céréales semées voici déjà des mois, et ont redonné espoir aux agriculteurs, en attendant que de la pluie tombe à nouveau dans la région, pour de meilleurs rendements, afin d’alléger le fardeau des dépenses et des coûts de production.

Saïd Bouchkour a toutefois expliqué que les récentes pluies restaient faibles au regard des quantités semées et des résultats escomptés.

La région reste donc toujours tributaire, et en urgence, de précipitations afin de raviver les ressources hydriques et donc contribuer à alimenter les nappes phréatiques.

Par M'hand Oubarka
Le 12/04/2022 à 09h19