Agriculture: Des engrais cancérigènes commercialisés au Maroc

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Revue de presseKiosque360. En plus des jouets pour enfants, des compléments alimentaires pour volaille et des produits chinois, les engrais utilisés dans le domaine de l’agriculture sont également cancérigènes, représentant de facto un danger pour la santé des Marocains.

Le 17/08/2015 à 21h38

Voilà ce qui devrait donner du fil à retordre aux deux ministres El Ouardi et Akhannouch. Le Syndicat national des petits paysans et employés forestiers vient de révéler que les engrais utilisés dans le domaine de l’agriculture au Maroc sont fortement cancérigènes et représentent de facto un danger pour la santé des consommateurs. C’est ce que rapporte Al Ahdath Al Maghribya, dans son édition de ce mardi 18 août. Le syndicat affirme que ce sont des experts dans les domaines de l’agriculture et l’alimentation qui ont été les premiers à faire part de cette mauvaise nouvelle. Aujourd’hui, c’est au tour des ministères de la Santé et de l’Agriculture d’affirmer ou infirmer les constats de ces experts.

Pour Tahar Anassi, secrétaire général du Syndicat national des petits paysans et employés forestiers, cité par le journal, «des spécialistes de l’agriculture et de l’alimentation ont établi que certains engrais commercialisés au Maroc contenaient des matières cancérigènes qui pourraient menacer la santé des consommateurs». Anassi a même ajouté que les légumes consommés de manière régulière contiennent aussi des substances cancérigènes. Les engrais à la base de cet effet nocif sur la santé sont souvent utilisés pour agrandir la taille de certains légumes et augmenter les quantités agricoles produites. D’après la source d’Al Ahdath Al Maghribya, ces engrais sont généralement importés pour être ensuite commercialisés au Maroc.

Le secrétaire général de ce syndicat affilié à l’UMT (Union marocaine du travail) appelle, aujourd’hui, les deux ministères de la Santé et de l’Agriculture à donner des réponses claires quant aux mesures prises pour protéger le consommateur de ce nouveau fléau.

Par Mouna Qacimi
Le 17/08/2015 à 21h38