Aides directes: des sanctions pour les fraudeurs du registre social unique

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Revue de presseLes services du ministère de l’Intérieur s’apprêtent à sanctionner les fraudeurs du registre social unique. Cette revue de presse est tirée d’un article d’Assabah.

Le 02/05/2024 à 20h19

L’étau se resserre autour des fraudeurs du registre social unique. Les services du ministère de l’Intérieur, en coordination avec d’autres départements ministériels, étudient actuellement les mesures pouvant être prises à l’encontre des personnes qui fait de fausses déclarations lors de leur inscription au registre social unique afin de bénéficier des aides.

C’est ce que rapporte Assabah dans son édition du vendredi 3 mai. Les sources du journal ajoutent que les services de l’Intérieur ont déjà reçu une liste de milliers de formulaires contenant de fausses informations. L’objectif de ces derniers était évidemment de réduire leur notation. Les mêmes sources ajoutent que les services compétents tentent aujourd’hui d’éviter des scénarios semblables à ceux vécus dans le cadre du Ramed et des aides exceptionnelles distribuées lors de la crise du Covid, et où des promoteurs immobiliers, des hommes d’affaires et de grands agriculteurs avaient été recensés parmi les bénéficiaires alors qu’ils n’étaient pas éligibles.

Toujours d’après Assabah, les services de l’Intérieur ont déjà réussi à identifier des «repères» de fraudeurs, grâce notamment au recours aux applications digitales permettant de recouper les données de différents départements administratifs. Ces applications sont d’ailleurs déployées dans le cadre de la stratégie de dématérialisation visant justement à assurer un meilleur ciblage des populations dans le déploiement des programmes sociaux.

Comme le précise le quotidien, le ministère de l’Intérieur déploie actuellement d’importants efforts pour éviter les dysfonctionnements. Le département milite également pour que ce dispositif permette d’assurer le meilleur ciblage possible des différents services ou organismes sociaux déployés par le gouvernement. A cet effet, ajoute la même source, le partage des données entre organismes impliqués dans ces projets constitue un pilier majeur pour assurer la fiabilité du registre.

Assabah ajoute que les départements concernés peuvent aujourd’hui compter sur les expériences passées pour mettre en place des outils fiables dans la lutte contre les fraudes.

Par Fayza Senhaji
Le 02/05/2024 à 20h19