Ain Atiq: le fils d’un riche notable viole une jeune lycéenne

mohamed Elkho-Le360

Revue de presseKiosque360. La région de Harhoura a été secouée par le drame d’une jeune lycéenne, violée par le fils d’un riche notable de la commune de Ain Atiq.

Le 10/01/2019 à 19h11

Le crime est sordide. Son auteur: le fils d’un riche notable de la commune de Ain Atiq, un «oueld lefchouch» (enfant gâté). C'est ainsi que le qualifie le journal Al Akhbar qui, dans sa livraison du vendredi 11 janvier, rapporte de sources informées que la région de Harhoura a été secouée, la semaine dernière, par l’enlèvement et le viol d’une jeune lycéenne.

Selon le journal, les premières investigations ont mené à l’arrestation de l’auteur du crime, son père ayant été obligé de le livrer aux autorités, 24 heures après les faits. Le jeune homme a été présenté au procureur du roi qui a décidé de le garder en détention à la prison d’el Arjat, à Salé, en attendant son procès. Il devra répondre des chefs d’inculpation d'enlèvement et de viol de mineur.

Le journal indique que la victime est une lycéenne fréquentant l’un des lycées privés de la région. Elle a quitté Hahoura pour rejoindre la station des grands taxis de Témara, vers 19 heures, afin de se rendre dans le quartier de l'Agdal, à Rabat. Alors qu’elle attendait un taxi, l’auteur du crime, au volant d’un 4x4 Range Rover appartenant à son père, l’a abordée pour lui proposer de la conduire à Rabat. Confiante, elle a accepté, avabt de se faire enlever et emmener dans une région reculée, aux alentours de Ain Atiq, une région dont il connaît bien la géographie et où il l'a retenue et violée pendant près de 3 heures, dans sa voiture.

La victime a réussi à prendre la fuite vers 23 h, précise le journal Al Akhbar, et a rejoint l’autoroute où elle a fait de l’auto-stop pour rentrer chez elle. Sa famille l’a immédiatement transportée dans une clinique privée où les médecins ont confirmé le viol. Suite à quoi, les éléments de la gendarmerie royale ont été informés de l’incident et ont décidé d’ouvrir une enquête.

Par Fayza Senhaji
Le 10/01/2019 à 19h11