Amina Bouayach poursuit son combat contre la peine de mort

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Revue de presseKiosque360. La présidente du Conseil national des droits de l’Homme, Amina Bouayach, se bat toujours contre la peine capitale. La 17e journée mondiale contre la peine de mort a été pour elle l'occasion de réitérer sa position.

Le 13/10/2019 à 19h32

La présidente du conseil national des droits de l’Homme (CNDH) a réitéré sa position de principe visant l'abolition de la peine capitale, nous apprend le quotidien arabophone Al Ahdath Al Maghribia dans sa livraison de ce lundi 14 octobre. 

C’était à l’occasion de la 17e journée mondiale contre la peine de mort, qui coïncide avec le 30e anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant. Durant cette journée, l'accent a été mis sur la situation des enfants des condamnés à mort, victimes invisibles de la peine capitale.Le CNDH a ainsi organisé une série de visites et de rencontres avec les détenus condamnés à mort, et ce à l’échelle nationale, ajoute le média casablancais. Amina Bouayach a ainsi rencontré les condamnés à mort de la prison centrale de Kénitra et a abordé avec eux différents aspects liés à leurs conditions de vie et à leurs aspirations. 

Selon un communiqué du CNDH repris par Al Ahdath Al Maghribia, Bouayach a rappelé la position de principe du Conseil visant l’abolition de la peine de mort, de même qu'elle a rappelé que l'institution avait, à plusieurs reprises, appelé le gouvernement à voter en faveur de la résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies en faveur d'un moratoire sur l’exécution de la peine capitale, dans la perspective de son abolition, et pour l'adhésion au deuxième protocole facultatif se rapportant au pacte international relatif aux droits civils et politiques visant à abolir la peine de mort.

Elle a également réaffirmé son engagement à poursuivre le plaidoyer auprès des autorités (Parlement, gouvernement) et la nécessité d’engager un débat national permettant d’aboutir à un consensus allant dans le sens de l’abolition de cette peine inique, afin de conforter les choix constants du Royaume en faveur de la consolidation d’un État de droit et de respect des droits humains, en conformité avec la Constitution et les conventions internationales auxquelles le Maroc est Etat partie.

Par Khalil Ibrahimi
Le 13/10/2019 à 19h32