Après Mustapha Bakkoury, d'autres responsables de Masen interdits de quitter le territoire

Moustapha Bakkoury.

Moustapha Bakkoury. . DR

Revue de presseKiosque360. L’enquête sur les défaillances de la gouvernance de l’Agence marocaine pour l’énergie durable (Masen) devrait s’accélérer durant le mois de Ramadan. La BNPJ va hériter de ce dossier où, outre Bakkoury, d’autres responsables de Masen ont été interdits de quitter le territoire national.

Le 08/04/2021 à 20h35

Selon des sources fiables, le parquet général devrait se pencher sur plusieurs dossiers chauds pendant le mois de ramadan avant de les transmettre à la BNPJ. Le quotidien Al Massae rapporte, dans son édition du vendredi 9 avril, que l’enquête la plus attendue concerne la mauvaise gouvernance de l’Agence marocaine pour l’énergie durable (Masen). Le patron de cette Agence, Mustapha Bakkoury, qui est accusé de mauvaise gestion et de malversation, a été interdit de quitter le territoire national.

Selon des sources autorisées, quatre autres responsables du directoire de Masen ont été frappés de la même interdiction par la justice et ce jusqu’à la fin de l’enquête dirigée par la BNPJ. L’affaire a éclaté quand le Conseil économique et social (CESE) a pointé du doigt le prix exorbitant du kWh produit énergie solaire. Un choix qui a provoqué une augmentation vertigineuse du coût de l’électricité dans la station d’énergie solaire.

Le quotidien Al Massae rapporte qu’il est prévu l’ouverture d’une enquête sur la mauvaise gouvernance de grands projets stratégiques dans le domaine de l’énergie et particulièrement dans le complexe solaire Noor Ouarzazate. Une méga-centrale considérée comme le plus grand complexe multi-technologique à l’échelle mondiale. L’enquête judiciaire aurait été diligentée juste après la publication du communiqué du palais royal où le souverain avait alerté sur le retard enregistré dans la stratégie des énergies renouvelables au Maroc.

Le roi avait mis l’accent sur la nécessité de terminer ce chantier dans les délais prévus et les meilleures conditions en usant de la fermeté requise. Le roi Mohammed VI accorde un intérêt particulier aux projets de l’énergie verte mais la réalisation de cette stratégie a connu de graves défaillances qui ont occasionné des pertes évaluées à des centaines de millions de dirhams.

Par Hassan Benadad
Le 08/04/2021 à 20h35