Arrestation d'Ibtissam Batma: la réaction de la chanteuse Saïda Charaf, une des cibles de "Hamza mon bb"

Ibtissam Batma (à droite) et Saïda Charaf. 

Ibtissam Batma (à droite) et Saïda Charaf.  . DR

Née sur les réseaux sociaux, l'affaire Hamza mon bb n'a pas fini de faire des vagues. Après l'arrestation hier soir, 25 décembre 2019, d'Ibtissam Batma, sœur de Dounia, la chanteuse Saïda Charaf reçoit des flots d'insultes. Pour Le360, elle tient à s'expliquer.

Le 26/12/2019 à 13h46

Depuis hier soir, menaces et attaques virulentes se déversent sans discontinuer sur les messageries privées des comptes sur les réseaux sociaux de la chanteuse Saida Charaf. Contactée par Le360, elle s'explique: "après l'interpellation d'Ibtissam Batma, la soeur de Dounia, on me tient responsable de son arrestation par la police judiciaire [de Marrakech, Ndlr], dans le cadre de l'enquête Hamza mon bb". 

Saïda Charaf avait été la première personnalité à avoir osé porter plainte contre l'administrateur anonyme de ce compte, du nom de Hamza mon bb, sur plusieurs réseaux sociaux, qui avait entrâiné maints scandales, en révélant des détails scabreux sur la vie privée ou l'intimité de plusieurs personnalités marocaines.

Au total, pas moins de 70 plaintes ont été déposées contre ce compte. La majorité d'entre ces plaintes sont le fait d'artistes, de chanteurs, d'acteurs, qui se disent victimes de diffamation et d’atteinte à leur honneur, à travers la diffusion de vidéos portant atteinte à leur vie privée. 

"Je suis traitée de tous les noms, je n'ai rien dit, je n'ai pas réagi. Mais le jour où on a mis en doute mon [amour] pour mon pays et osé dire que je portais atteinte à l'intégrité territoriale du Maroc, cela a été la goutte qui a fait déborder le vase. Je ne pouvais plus me taire, j'ai porté plainte", explique encore la chanteuse.

"Je répète que j'ai porté plainte contre le propriétaire des comptes Hamza mon bb et non pas contre [Ibtissam] Batma. Mais malheureusement, des personnes de l'entourage de Dounia Batma et de sa soeur m'insultent, et souhaitent du mal à mon enfant qui n'est pas encore né, c'est trés grave", se plaint Saïda Charaf, qui est actuellement enceinte. 

Par Hafida Ouajmane
Le 26/12/2019 à 13h46