Azemmour: La version marocaine de "Hangover"!

Revue de presseKiosque360. Le tribunal d’El Jadida ouvre, ce lundi, le dossier d’une femme accusée de débauche et d’incitation à la débauche avec violence. Les plaignantes sont deux sœurs, dont une mineure, qui auraient subi des tentatives de viol. Récit.

Le 06/09/2015 à 23h20

C'est ce lundi que s'ouvre, à El Jadida, le procès d’une femme accusée d’avoir trempé dans une affaire de débauche et d’incitation à la débauche impliquant deux autres femmes, dont une mineure. Selon "Assabah", de ce lundi 7 septembre, l’affaire remonte au 9 août dernier, quand l’accusée a pris contact avec deux jeunes femmes pour les appeler à se joindre à elle. Le groupe aurait dîné quelque part sur la route menant à El Jadida avant d’atteindre la ville où l’accusée aurait livré les deux femmes aux amis de son concubin pour qu’ils en disposent à leur guise. Séquestrées dans des chaumières de la région, les deux présumées victimes n’auraient dû leur salut qu’à l’état d’ébriété de leurs bourreaux. Au petit matin, elles se sont rendues au poste de gendarmerie le plus proche pour se plaindre des sévices qu’elles avaient subis, dont des tentatives de viol.

Complices ou victimes?Mais la version de la principale accusée dans cette affaire est tout autre. Elle affirme en effet, devant les enquêteurs, que ses accusatrices et néanmoins amies avaient consenti, à se joindre à elle et à son ami. Tous auraient dîné à Sidi Smaïl avant que chacun ne reparte de son côté. Elle affirme s’être séparée de ses deux accusatrices et de leurs compagnons pour aller à Douar Sraghna terminer la soirée dans les bras de son copain. Toute cette affaire, qui a donné le tournis aux enquêteurs, fera sûrement le bonheur des correspondants locaux de la presse arabophone à El Jadida. A suivre…

Par Abdeladim Lyoussi
Le 06/09/2015 à 23h20