Baccalauréat 2017: Hassad menace de prison les fraudeurs

Mohamed Hassad, ministre de l'Education nationale. 

Mohamed Hassad, ministre de l'Education nationale.  . DR

Les élèves qui seraient tentés de frauder lors des épreuves du baccalauréat de 2017 risquent gros. La loi amendée prévoit des peines de prison ferme à l'encontre des tricheurs, a prévenu, ce mardi 30 mai, Mohamed Hassad, ministre de l'Education nationale, devant la Chambre des conseillers.

Le 30/05/2017 à 18h14

Répondant à une question orale sur les dispositifs qu'il compte mettre en oeuvre pour éviter les fraudes, le ministre de Mohamed Hassad a qualifié ce fléau de «très préoccupant» et a mis en garde les personnes qui seraient tentées par les triches. «La loi est plus dure maintenant, elle prévoit de la prison ferme pour les fraudeurs».

«Je conseille aux élèves malintentionnés de mieux préparer leurs examens au lieu de se retrouver derrière les barreaux», a-t-il martelé devant les conseillers, rappelant qu'en 2016 quelque 16.000 cas de fraudes ont été enregistrés. Mohamed Hassad a par ailleurs reconnu que son département se trouve impuissant face l'introduction des téléphones portables dans les centres d'examens. «L'année dernière, les contrôleurs ont saisi dans une seule classe d'examen 60 GSM, ce qui témoigne des difficultés auxquelles doivent faire face les contrôleurs», a-t-il regretté.

Les épreuves nationales du Bac 2017 auront lieu les 6, 7 et 8 juin pour la première session; les 8,9 et 10 juillet pour la seconde.

Voici quelques exemples de fraudes sévèrement réprimées par la loi:«Se faire remplacer par une autre personne lors d'une épreuve, utiliser un appareil permettant d'échanger ou de consulter des informations (smartphone par exemple), utiliser un appareil permettant l'écoute de fichiers audio, communiquer avec d'autres candidats pendant l'épreuve, utiliser une calculatrice sans que cette utilisation soit indiquée dans le sujet, utiliser du papier ou des documents autres que ceux fournis par l'administration et commettre un plagiat».

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 30/05/2017 à 18h14