Baccalauréat: des caméras pour dissuader les tricheurs

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Revue de presseKiosque360. Après l'adoption de la loi antifraude, le ministère de l’Éducation nationale installe des portiques et des caméras dans les centres d’examen. Tout candidat surpris avec un smartphone, une tablette ou tout autre appareil de communication sera sanctionné.

Le 14/05/2018 à 00h16

Le ministère de l’Education nationale poursuit sa lutte contre la fraude aux examens du baccalauréat. Ainsi, à partir de cette année, des caméras seront installées dans tous les centres d’examen, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du lundi 14 mai. Des scanners et des portiques sont également prévus pour détecter tout appareil électronique susceptible d’être utilisé pour tricher, notamment les smartphones, les tablettes et les ordinateurs portables. 

Le ministère ne renonce pas pour autant aux méthodes dissuasives traditionnelles. Tous les candidats au baccalauréat seront ainsi amenés à signer un engagement avant d’accéder aux salles d’examen. Ils y confirmeront être au fait des dispositions relatives à l’examen, notamment à celles concernant la fraude, et être conscients des sanctions prévues en cas de triche.

Ainsi, et entre autres mesures prévues, tout candidat pris en flagrant délit de fraude sera exclu et déféré devant un conseil de discipline. Une campagne de sensibilisation a d'ailleurs été lancée. En effet, le département de Said Amzazi a approché les associations des parents d’élèves et de la société civile en général. L’objectif de cette campagne de sensibilisation est de promouvoir le mérite et l’égalité des chances.

Le ministère cible particulièrement, dans cette campagne de sensibilisation organisée au niveau de toutes les académies, les parents qui encouragent leurs enfants à tricher en leur achetant les gadgets électroniques les plus sophistiqués, lorsqu'ils devraient plutôt les accompagner durant l’année scolaire et les encourager à fournir un effort continu jusqu'aux examens finaux. L’école a également son rôle à jouer, ajoute le journal qui parle de responsabilité partagée.

Al Ahdath Al Maghribia rappelle, par ailleurs, qu’une loi a été promulguée pour lutter contre la fraude aux examens et les fuites sur les réseaux sociaux. En effet, la loi relative à la répression de la fraude aux examens scolaires, entrée en vigueur en septembre 2016, prévoit des sanctions disciplinaires et pénales à l'encontre de toute personne prise en flagrant délit. Ces sanctions peuvent aller de l'octroi d'une note de zéro à l’annulation des notes de l’ensemble des matières de la session concernée. Elles peuvent de même se traduire par l'interdiction à l'accès aux examens pendant une durée de deux ans.

Par Amyne Asmlal
Le 14/05/2018 à 00h16