Canicule: noyades à répétition dans la région de Marrakech

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Revue de presseKiosque360. A chaque canicule, les étangs et bassins de la région du Haouz se transforment en véritables cimetières de jeunes qui ne cherchaient pourtant qu'un peu de fraîcheur.

Le 04/06/2019 à 18h57

En ces temps de canicule, qui plus est avec Ramadan, certains étangs se transforment en véritables cimetières pour des personnes venues y chercher de la fraîcheur. C’est en tout cas ce que l’on peut déduire de la répétition d'incidents qui impliquent de jeunes personnes ayant trouvé la mort en se baignant dans des étangs initialement aménagés à d’autres fins.

C’est le sujet auquel s’intéresse Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du 4 au 6 juin. Le journal a en effet été interpellé par cet incident survenu dimanche dernier dans l’une des communes de la province d’Al Haouz. Deux jeunes adolescents ont péri alors qu’ils se baignaient dans un étang. Les autorités locales sont d’ailleurs restées en alerte jusqu’à ce que leurs corps soient retrouvés.

Al Ahdath Al Maghribia ne manque pas de rappeler qu’il s’agit là, malheureusement, d’un phénomène qui devient répandu aux alentours de Marrakech à chaque fois que les températures s’inscrivent en hausse. Fontaines, eaux de barrage et autres bassins d’eau deviennent en effet la cible de jeunes et moins jeunes cherchant à fuir la chaleur dans une région où les températures dépassent facilement les 40 degrés en été. Mais cela se fait parfois au dépens de leurs vies.

Et pour s’assurer que ce qui s’est passé dimanche dernier est loin d’être un cas isolé, le quotidien rapporte un autre fait divers datant d’il y a quelques jours également et lors duquel un jeune d’environ 20 ans s’est noyé alors qu’il tentait de se rafraichir dans les eaux du barrage de Tachraft. Un autre, âgé pour sa part de 27 ans, a connu le même sort alors qu’il se baignait dans une fontaine aux alentours de Marrakech.

Pour le quotidien, la multiplication de ces incidents n’est qu’une conséquence des insuffisances dont souffre la ville ocre et ses alentours. De quoi appeler les responsables à une remise en cause pour mettre un terme à ces tragédies qui surviennent à chaque période de canicule.

Par Fayza Senhaji
Le 04/06/2019 à 18h57