Capital immatériel: Le CESE s’active

Nizar Baraka, président du Conseil économique, social et environnemental (CESE).

Nizar Baraka, président du Conseil économique, social et environnemental (CESE). . DR

Revue de presseKiosque360. Le Conseil économique et social mobilise ses membres pour réaliser dans les meilleures conditions l'étude sur la richesse globale du Maroc.

Le 05/08/2014 à 06h47

Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) est en ébullition. Les responsables de cette institution veulent se donner les moyens pour mener dans les meilleures conditions la méga étude portant sur l’évaluation de la richesse globale du Maroc à laquelle a appelé le roi Mohammed VI dans son dernier discours, lors de la fête du trône. A lire L’Economiste daté de ce mardi 5 août, on apprend que "le CESE a réuni ses instances pour définir le plan d’action. Le bureau Conseil a décidé de mobiliser l’ensemble des membres, à travers les commissions permanentes, chacune selon ses compétences pour la réalisation de cette étude". Interrogé par le quotidien économique sur le dispositif mis en place, Fouad Benseddik, membre du CESE, souligne que "l’idée est de faire travailler les commissions permanentes, afin que chaque thème soit questionné dans ses dimensions matérielle et immatérielle". Et d’ajouter: "L’objectif est de présenter un diagnostic de l’évolution du capital immatériel et formuler des recommandations pratiques".

Le suivi assuré par un comité scientifique

Les Eco fait état d’une forte mobilisation au sein du Conseil économique et social. "La réunion du bureau du CESE tenue le 1e août a tracé la feuille de route des instances qui seront chargées de contribuer à l’étude, tout en mettant en avant la vocation de l’institution en tant qu’espace pluraliste de réflexion et de dialogue et en tant que force de propositions dans l’élaboration et l’évaluation des politiques publiques". On apprend aussi qu’un comité scientifique chargé de l’encadrement et du suivi de cette étude a été créé à l’issue de cette réunion. Les Eco ajoute que "le travail qui sera élaboré en collaboration avec Bank Al-Maghrib et les instances nationales et internationales concernées devra également recourir aux auditions".

Le Conseil économique et social a un sacré challenge à relever. Une étude sur la richesse globale du Maroc est loin d'être une entreprises aisée. L'institution dirigée par Nizar Baraka regorge de compétences et d'experts dans plusieurs domaines. Un tel atout devrait faciliter les choses et permettre d'avancer sur la note de cadrage, sachant que le CESE doit livrer l'étude en avril 2015. Une étude très attendue par les acteurs publics et privés.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 05/08/2014 à 06h47