Casablanca: découverte du cadavre découpé d’une femme dans un sac en plastique

Le360 : Adil Gardouz

Revue de presseKiosque360: Un gardien de nuit officiant à Aïn Chock a fait une découverte macabre, dans la matinée de mercredi dernier. Un sac en plastique, déposé auprès d’une poubelle, contenait, en effet, le cadavre d’une femme, minutieusement découpé en morceaux.

Le 30/06/2016 à 19h19

Tôt dans la matinée de ce 23ème jour du Ramadan, non loin de la station régionale de la chaîne de télévision marocaine (TVM), les habitants du quartier Al Ousra se sont réveillés sur une mobilisation sans précédent des agents des différents services judiciaires, communaux et de police.

Selon le quotidien Assabah de ce vendredi 1er juillet, c’est un veilleur de nuit qui a donné l’alerte après avoir découvert un cadavre féminin découpé en morceaux et placé dans un sac en plastique, à proximité d'une poubelle dans la nuit de mardi à mercredi.

Le veilleur de nuit affirme que ce sac avait attiré son attention quelques instants seulement après son abandon sur place, mais ce n’est que le matin venu qu’il a décidé d’aller y jeter un coup d’œil. Et c’est dans un état second qu’il a couru au commissariat le plus proche pour informer la police de sa découverte macabre.

Police judiciaire, police scientifique, médecin légiste, protection civile, procureur général, caïds, moqaddems, et tout ce que Aïn Chock compte d’autorités, ont rapidement convergé sur place pour faire le constat de cet horrible crime.

Le corps découpé, ajoute Assabah, a été évacué vers la morgue pour autopsie et identification de la victime. Des conclusions préliminaires ont cependant déjà été tirées. La victime, une femme relativement jeune, aurait d’abord été tuée avant d’être découpée froidement et de façon professionnelle. Si aucun membre du corps n’est manquant, la police précise que c’est l’identification de la victime qui «fera parler son corps».En attendant, la brigade criminelle et certains éléments de la police scientifique ont glané le maximum d’indices sur place, pour les besoins de l’enquête.

Une course contre la montre est engagée pour démêler rapidement l’écheveau de ce crime barbare, commis en plein mois de piété.

Par Mohammed Ould Boah
Le 30/06/2016 à 19h19