Ceintures de pauvreté à Casablanca: qui veut bloquer les projets royaux? 

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Revue de presseKiosque360. Les projets de réhabilitation de Lahraouiyine et de Mkanssa enregistrent des retards inquiétants. Selon Assabah, des mains invisibles sont intervenues pour bloquer les projets malgré le fait que les enveloppes budgétaires ont été débloquées. 

Le 12/02/2019 à 20h04

Deux des plus grandes périphéries de la capitale économique, Casablanca, enregistrent d’importants retards dans leurs projets de réhabilitation. 

Dans son édition du mercredi 13 février, le journal Assabah explique que les travaux des routes, les chantiers de mise à niveau des rues, des infrastructures et d’installation d’équipements de proximité inclus dans les projets de réhabilitation de Lahraouiyine à Sidi Othmane et Mkanssa à Ain Choc font face à des blocages. 

Ces deux projets structurants, visant des zones habitées par des centaines de milliers de citoyens, en majorité en situation de vulnérabilité, ont été initiés par le Roi Mohammed VI avec des enveloppes financières conséquentes. 

Selon le journal, les différentes institutions ont respecté leurs engagements financiers et ont débloqué les montants concernés, les appels d’offres ont été lancés, les plis ouverts et les sociétés adjudicataires désignés. Malgré tout cela, les projets sont en retard, ce qui fait dire à Assabah que des mains invisibles sont intervenues pour arrêter ces projets. 

Ces deux régions souffrent de plusieurs maux et ces projets devaient permettre d’améliorer le quotidien des habitants qui vivent dans des conditions difficiles. 

Parmi les institutions impliquées dans ces projets Assabah, cite l’INDH, la direction générale des collectivités locales, le ministère de l’habitat, la région de Casablanca-Settat, le conseil préfectoral, et la commune urbaine de Casablanca. 

Le journal assure qu’il était prévu que tous les projets soient livrés dans un délai de deux ans. Un délai qui n’a pas été respecté, ajoute le journal qui affirme aussi que la commune ne s’est pas exprimée sur ces retards. 

Par Fayza Senhaji
Le 12/02/2019 à 20h04