Climat: la crise de l'eau au coeur des débats à Rabat ce vendredi

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Des journées d’étude sont organisées, vendredi 16 et samedi 17 septembre à Rabat, pour débattre de la crise de l’eau, des changements climatiques et de leur impact sur la migration.

Le 16/09/2016 à 13h41

La crise de l’eau sera au cœur des débats lors d’une grande rencontre qui se tient à Rabat ces vendredi 16 et samedi 17 septembre.

L’Alliance marocaine pour l’eau, le Centre international de droit comparé de l’environnement et la Fondation Orient-Occident organisent, sous l’égide du ministère des Affaires étrangères et de la coopération, des journées d’étude sur le thème «Crise de l’eau, changements climatiques et migration» dans le cadre de partenariats nationaux et internationaux multiples.

Cet évènement, qui intervient dans un contexte particulier où tous les regards sont tournés vers la COP22 prévue en novembre à Marrakech, s’inscrit également dans le sillage de la Conférence de Paris sur le climat en décembre 2015.

Ces journées d’étude offrent une opportunité unique pour affiner la réflexion sur les liens entre l’eau, les changements climatiques et la migration en vue de mieux en cerner les interactions et mieux contribuer aux options d’adaptation globales, à un cadre juridique adéquat et aux efforts à consentir d’un côté pour atténuer la vulnérabilité et de l’autre en termes d’adaptations en faveur de l’eau.

Il faut dire qu’en explorant l’interface entre migrations et dégradations de l’environnement, on constate que les pénuries d’eau constituent une composante majeure de leur interaction. L’objectif est donc l’optimisation des politiques centrées sur le rôle des facteurs environnementaux qui contribuent aux mouvements de populations et à l’augmentation des réfugiés écologiques, voire aux scénarios relatifs à l’exposition des populations aux pénuries d’eau et stress hydriques à travers le monde.

Le Maroc a par ailleurs la particularité d’être proche de l’Afrique sub-saharienne, la région du monde qui engendre le plus grand nombre de réfugiés écologiques, les migrations de masse étant l’une des principales conséquences de la désertification. Selon les organisateurs de l’événement, entre 1997 et 2020, quelque 60 millions de personnes auront quitté des zones arides de cette partie de l’Afrique pour gagner le Maghreb et l’Europe.

Par Younès Tantaoui
Le 16/09/2016 à 13h41